MOSCOU -N°1
C'est parti, en route ou plutôt en vol...
Arrivée à l'aéroport de Moscou
Trajet en car de l'aéroport à l'hôtel, sur la route on découvre déjà quelques vues mais à travers les vitres c'est pas top !
Moscou est un véritable condensé de culture et d'histoire russe, une grande capitale où se côtoient les empreintes de l'ère tsariste, de la religion orthodoxe et du régime communiste mais...également les tendances de la Russie moderne, nouvelle et de son développement à deux vitesses.
Moscou s'ouvre toujours comme un livre d'histoire de la Sainte Russie et de l'ex-URSS.
Tandis que les buildings pointent dans le nouveau quartier de Moskva-City, le district historique autour de l'incontournable Kremlin, dévoile la richesse unique de la cité des tsars et des soviets.
Arrivée à l'hôtel et surprise dans notre chambre avec un message de bienvenue
Le lendemain, en route pour la découverte du centre historique
La place du manège
Elle commande l'entrée vers la place rouge
Après la victoire de la Russie sur Napoléon en 1812, la ville presque entièrement détruite pendant l'incendie, se reconstruit rapidement. Le plan fut élaboré en 1817 par la commission de reconstruction spécialement créée sous la direction de BOVET Ossip.
Dans les années 1990 un nouvel ensemble est venu décorer la place. Il est constuitué de galeries marchandes souterraines, de restaurants et de cafés ainsi que des sculptures et des fontaines comme celle des chevaux.
Le monument du maréchal Joukov se trouve devant le musée d’histoire, au milieu dans l’axe des deux entrées nord de la place rouge. Il a été créé le 8 mai 1995,réalisé par le sculpteur Vyacheslav Klykov avec l’architecte Yuri Grigoryev dans l’esprit du réalisme socialiste.
La statue est réalisée dans le style du réalisme socialiste. Comme le sculpteur l’a lui-même noté, il a commencé à travailler sur une maquette du monument de sa propre initiative sans ordre préalable. Mettant Zhukov sur un pied d’égalité avec les princes Alexander Nevsky et Dmitry Donskoy, Klykov espérait poursuivre le thème de la sainteté et de l’héroïsme russes.
Le commandant est photographié à califourchon sur son étalon, piétinant les symboles de l’Allemagne nazie.
L'ancienne Douma 1890-1981
La porte de la résurrection
En 1931, la porte et sa chapelle furent démolies pour faciliter l’accès à la place Rouge des véhicules militaires lourds lors des parades.
De 1994 à 1996, l’ensemble fut reconstruit et une nouvelle icône, peinte sur le mont Athos prit sa place dans la chapelle. Il a été décidé de garder les aigles tsaristes sur la porte de la résurrection pour contrebalancer le fait d’avoir gardé les étoiles rouges sur les tours du Kremlin.
Le Musée d'histoire
À droite de la porte de la résurrection, se trouve le Musée historique de l’État.
Il a été construit dans les années 70-80 du XIXe siècle par l’architecte Vladimir Sherwood. Son style pseudo-russe inhabituel s’harmonise avec l’apparence du Kremlin et de la cathédrale Saint-Basile.
Le bâtiment s’est avéré grand, élégant, ses flèches et ses tours font écho aux formes des tours du Kremlin. Le musée historique limite la zone du côté nord.
La porte du jardin Alexandre
Les ornements en fer forgé présentent des symboles des forces russes armées. Commandées pour commémorer le triomphe sur Napoléon, ces portes sont annonciatrices des détails qui ornent tout le jardin.
Le parc longe les murs du Kremlin. Historiquement, ce lieu était traversé par la rivière Neglinka, mais au 18ème siècle, elle fut enfouie dans un canal souterrain (il ne faut pas oublier qu'auparavant, le Kremlin était une forteresse, entièrement entourée d'eau, comme il se doit dans la tradition du Moyen Age).
Aujourd'hui, le jardin Alexandre accueille la tombe du soldat inconnu et le feu éternel, l'Obélisque érigé pour le tricentenaire de la maison Romanov et l'entrée du Kremlin par la tour Koutafia.
Située dans le jardin Alexandre au pied du Kremlin et à l'arrière de la place rouge, la relève de la garde se déroule toutes les heure devant la tombe du soldat inconnu.
Sur le monument funéraire, la Flamme Eternelle brûle en permanence au centre d'une étoile à 5 branches en bronze.
La relève de la garde se fait au pied de la tombe du Soldat inconnu. C’est ici que repose un soldat mort en 1941 durant la bataille aux portes de Moscou lors de la “Grande Guerre patriotique” .
Ce poste de garde est le plus prestigieux de l’armée russe. Les soldats du régiment présidentiel qui compose la garde viennent de toute la Russie.
Une allée bordée de petites vasques rouges renferment la terre des villes héroïques de Léningrad, Koursk, Odessa, Sébatopol, Minsk, Kiev, Novorosslisk, Kertch, Brest-Litvosk et Toula.
Le jardin Alexandre
Il est situé le long du mur ouest du Kremlin, aménagé sur l'ordre du tsar Alexandre 1er.
Divers monuments et statues se trouvent dans ce jardin dont l'obélisque des Romanov
L'obélisque des Romanov
En granit de Finlande, construit en 1914 pour commémorer le tricentenaire de la dynastie des Romanov (en 1913), l'obélisque est alors décoré de bas-relief représentant saint Georges, les armoiries des provinces russes et est couronné par l'aigle bicéphale impérial. Y sont inscrits les noms des tsars de la dynastie Romanov de Michel Ier de Russie à Nicolas II.
A la suite de la Révolution d'Octobre, le nouveau régime entreprend de détruire les monuments à la gloire des anciens monarques et de les remplacer par des monuments glorifiant la révolution et ses acteurs. Cependant, l'obélisque n'est pas détruit mais transformé en 1918 par l’architecte Nikolaï Vsevolojski et les éléments rappelant l'ancien régime sont enlevés.
Les armoiries de la base du monument sont arasées et le cartouche central reçoit l'inscription « Р. С. Ф. С. Р. », abréviation de « Российская Советская Федеративная Социалистическая Республика », en français, RSFSR, République socialiste fédérative soviétique de Russie.
En remplacement du nom des tsars, une liste de 19 noms, approuvés par Lénine, est gravée. Il s'agit de penseurs considérés comme des précurseurs de l'idéologie socialiste, cinq sont russes, les autres de divers pays (six Français, cinq Allemands, deux Anglais et un Italien), l'ordre n'est pas chronologique et tous sont morts avant l'établissement de la liste.
L’un des éléments du jardin qui intrigue c’est cette étrange grotte qui semble être creusée dans la muraille du Kremlin. Il s’agit de la Grotte en ruine, plus communément appelée Grotte italienne, qu’Ossip Bové, a fait construire au centre du jardin supérieur, près de la tour de l’Arsenal.
Cet arc semi-circulaire fait de granit noir et de briques rouges, à l’intérieur duquel se trouve une porte en marbre avec quatre colonnes de style antique, est porteur d’une véritable valeur symbolique.
En effet, cette grotte a été construite à partir des ruines des maisons et bâtiments moscovites détruits par l’armée française en 1812, lors des guerres napoléoniennes, et symbolise alors la renaissance de Moscou après cet incendie dévastateur.
Le jardin d'Alexandre, longeant le mur occidental du Kremlin, fut le premier jardin public de Moscou, aménagé à l'aube des années 1820, sous le règne d'Alexandre II. Il se situe sur l'ancien lit de la rivière Neglinnaïa.
Il est un véritable lieu de détente, dont les pelouses vertes sont constellées de sculptures et de ravissants points d'eau.
Le jardin Alexandre a ouvert en 1861 et a été construit pour fêter la victoire de la Russie face aux forces de Napoléon en 1812. La rivière Neglinnaïa a dû être déviée vers les souterrains de Moscou pour lui laisser la place.
Statue du patriarche HERMOGENE dans le jardin Alexandre
Bâtie en 2013 et conçue par Ilya Glazunov, membre émérite de l’Académie russe de peinture, de sculpture et d’architecture, elle a été installée dans le jardin pour rendre hommage à cet homme d’Eglise, métropolite de Kazan puis patriarche de Moscou, qui aida à la libération de la ville du joug polonais au début du XVIIe siècle et participa à l’accession de la famille Romanov à la couronne impériale — ce qui lui valut sa canonisation en 1913.
Le piédestal est orné de bas-reliefs : l’un représente la scène de l’élection de Mikhaïl Romanov comme tsar, l’autre le patriarche Hermogène emprisonné par les Polonais.
Toujours dans la parc Alexandre, les chevaux de la Fontaine Zurab Tsereteli
Sculpteur et architecte diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Tbilissi, Zourab Tsereteli est président de l'Académie des beaux-arts de Moscou. Homme influent en Russie, il est un proche de certains cercles de Vladimir Poutine et surtout de Iouri Loujkov, l'ancien maire de Moscou.
Ce richissime sculpteur est accusé d'entretenir des relations troubles avec le FSB, ex-KGB, et avec les milieux d'affaires moscovites.
Le centre commercial souterrain OKHOTNY RIAD
Le centre commercial Okhotny Ryad situé sur la place Manezhnaya est un complexe commercial souterrain, inclus dans les dix centres commerciaux les plus visités de la capitale.
Chaque jour, plus de 60 000 personnes la traversent. Environ 160 magasins de marques et de marques bien connues sont situés sur trois rez-de-chaussée: Zara, Lady & Gentleman, Calvin Klein, Paolo Conte, Calipso, Adidas Performance, L’Occitane et autres.
Il y a aussi des supermarchés, de nombreux cafés, une aire de restauration et des zones de divertissement (bowling). La superficie totale de l'Okhotny Ryad est de 63 000 m².
Le manège est un des bâtiment néoclassiques de la ville, reconstruit en 2000.
Le Kremlin
Le kremlin est un ensemble architectural complexe situé au sein d’une forteresse du centre de Moscou. De nombreuses parties de cet ensemble sont dues à des architectes que le tsar fit venir d’Italie au début de la Renaissance.
Après avoir été la résidence officielle des tsars, puis des dirigeants de l'Union soviétique au xxe siècle, il devient le centre politique de la fédération de Russie, puisqu'il est aujourd'hui la résidence officielle et le lieu de travail du président de la fédération de Russie. Par métonymie, l'expression « le Kremlin » désigne souvent, dans la presse et les médias, le pouvoir russe ou, précédemment, le pouvoir soviétique.
La forme du kremlin de Moscou est à peu près triangulaire. Dominant la place Rouge et la Moskova, il rassemble à l’intérieur de son enceinte des palais et cathédrales dont la caractéristique place des Cathédrales et le grand palais du Kremlin.
La Tour Koutafia
Éloignée des murailles, la ravissante Tour Koutafia est aujourd'hui la porte d'entrée des visiteurs du Kremlin.
Coiffée depuis 1685 d'une élégante couronne décorative, cette tour d'une hauteur de 13m et au revêtement polychrome, était jadis une barbacane, vestige des fortifications extérieures de la citadelle, dont le rôle était de protéger le pont lancé sur la Neglinka.
La Tour est un ancien corps de garde réaménagé et ravalé dans un style romantique, elle est reliée par un pont aux fortifications du Kremlin et sa tour de la Trinité.
Véritable cité fortifiée au coeur de la ville, le kremlin est le symbole éclatant du pouvoir. Entouré d'un rempart de 2 kms de briques rouges, flanqué de 20 tours le Kremlin domine la place rouge.
Le mot "Kremlin" désigne la forteresse d'une ville, le quartier ancien où la cathédrale et le palais du souverain se trouvaient protection derrière les mirailles. Celle du Kremlin fut d'abord en bois au 12ème siècle puis en pierre blanche, enfin en brique rouge au 15ème siècle, époque où l'ensemble architectural prit sa forme actuelle.
Au sein de cette cité fortifiée, on découvre un ensemble d'édifices laïcs et religieux, palais et cathédrales,dont l'ensemble est d'une étonnante beauté.
En direction de la place des cathédrales la plus ancienne et la plus belle place de Moscou...
Casernes datant du XVIIIe siècle où en guise de devanture on retrouve bien en vue de superbes canons, vestiges de la guerre de 1812.
Le palais des Congrès
Il a été construit en 1961 pour le 22e congrès du Parti communiste. Pour en réaliser la construction, une dizaine d’églises ont dû être démolies. Les fondations du palais des congrès sont d’une profondeur de 20 mètres dans le sol.
Durant la période soviétique, entre les grands rassemblements du Parti, la troupe du théâtre Bolchoï se produisait au palais des Congrès.
L’aigle à deux têtes orne le sommet du palais des Congrès.
L'église de la Déposition-de-la-robe-de-la-Vierge et les églises des Térems.
L’une des plus petites églises de la place des cathédrales du Kremlin, elle fut fondée par le métropolite Jonas (1451), qui souhaitait commémorer la victoire contre les troupes de la Horde d’Or et l’évacuation de l’ennemi de Moscou.
Elle a été construite entre 1484 et 1486. Son nom vient d’une fête byzantine où l’on célébrait à Constantinople l’arrivée d’une robe qui était censée avoir appartenu à la Vierge Marie. On peut être sceptique, mais quel beau nom pour une église.
La petite église fut dévastée par les flammes (1479), mais reconstruite par le métropolite Géronte ( 1473-1489).
Le palais des Térems
Il y a un autre palais tout à côté, dont on ne voit que les 12 coupoles dorées. C’est le palais des Térems avec son église des premiers Romanov.
La place des cathédrales
La cathédrale de l'archange Saint-Michel avec tout en haut, ses coquilles Saint-Jacques.
Ce fut la nécropole des grands princes et tzars russes, et ce, jusqu’en 1712, date à laquelle Pierre le Grand déménagea la capitale à Saint-Pétersbourg.
La cathédrale a été construite en 1505-1508.
Le Palais du Patriarche et l'église des Douze Apôtres
Le palais du Patriarche auquel est rattachée son église orthodoxe aux petites fenêtres visant à garder la chaleur à l’intérieur, les balcons sont décorés de plaques en céramique.
Il y a cinq coupoles argentées.
C'est le patriarche Nikon, célèbre pour ses réformes de l’église orthodoxe au XVIIe siècle qui fit construire entre 1652 et 1656 ce palais ainsi que l’église des Douze-Apôtres qui s’y rattache.
Aujourd’hui, le palais accueille le musée des Arts appliqués du XVIIe siècle avec l’appartement reconstitué d’un boyard, puissant noble de la Russie des tsars.
Le roi des canons - 1586 fodeur Andreï TCHOKLOV
Il pèse 40 tonnes. Il a des boulets d’une tonne chacun. Toutefois, il n’a jamais servi, pensent les experts. Les boulets qui sont à ses pieds étant plus grands que l’orifice du canon.
La reine des cloches -1733-1735- Fondeurs Ivan et Mikhail Motorine.
Il manque un petit morceau à la cloche, un morceau d’à peine 11 tonnes !
La cloche a été fabriquée en 1736, en tout elle pesait 200 tonnes, c’est la plus grosse cloche du monde. Elle est demeurée sous terre durant 103 ans, parce qu’un accident est arrivé et qu’elle est tout simplement tombée dans l’oubli.
Le Palais à facettes
Bâti entre 1487 et 1491 par des architectes italiens Marco Rouffo et Pietro Antonio Solari, le palais est le bâtiment public le plus ancien du Kremlin.
Il doit son nom à sa façade du côté est, à bossages en calcaire blanc.
Son immense salle centrale, appelée salle d’Or, est ornée des peintures religieuses mêlées à des scènes tant historiques que de la vie quotidienne : elle sert aujourd’hui pour les cérémonies présidentielles officielles. Restauré en 2012, le Palais des Facettes est visitable uniquement avec des groupes organisés.
Les clochers du kremlin
Le clocher d’Ivan-le-Grand
Il est de forme octogonale et mesure 81 mètres de haut, ce qui en fait le plus haut des anciens édifices de Moscou.
La cathédrale de la Dormitione ou encore de l’Assomption
C'est la principale cathédrale de la place et c’est à cet endroit qu’étaient couronnés les empereurs et les impératrices. Elle fut construite au XVe siècle et plusieurs métropolites et patriarches y sont enterrés. Aujourd’hui, la cathédrale abrite le musée du Kremlin.
Une fresque datant du XVIIe siècle décore le portail sud de la cathédrale de la Dormition.
La cathédrale de l'Annonciation
C’est la cathédrale privée des tzars, elle qui servait pour les offices religieux et pour les baptêmes. Ivan IV le Terrible, qui a été marié sept fois, a été excommunié de l’église en raison de son trop grand nombre de mariages.Le patriarche lui avait interdit de venir à l’église. Ivan entreprit donc la construction d’une galerie autour de l’église, ce qui lui permettait de voir à l’intérieur et de prier sans y entrer.
La grande majorité des coupoles de la place des Cathédrales du Kremlin sont recouvertes de feuilles d’or. Pas moins de 250 kilos d’or ont été requis ! Pour éviter que les moineaux et les pigeons ne causent des dommages aux somptueux édifices du Kremlin, une fauconnerie est en opération sur place.
Le gand Palais du Kremlin
Le grand palais du Kremlin était la résidence du tsar lorsqu'il se trouvait à Moscou. Sa construction nécessita la destruction du précédent palais baroque qui se trouvait sur les lieux, ainsi que de l'église de Saint-Jean-le-Baptiste.
Aujourd'hui, le Grand Palais est utilisé comme l’une des résidences officielles du président de la fédération de Russie, mais en fait il n'habite pas sur place.
Le grand palais du Kremlin, construit entre 1837 et 1851, est le principal bâtiment situé à l'intérieur du Kremlin. L'édifice s'élève le long de la muraille sud du Kremlin et domine la Moskova.
Le Grand Palais se caractérise par la juxtaposition d'une symétrie régulière de type classique et d'une imitation de décoration de l'ancienne Russie. La délicatesse de ces décorations côtoie la lourde monumentalité des volumes. Ces juxtapositions sont les caractéristiques de l'éclectisme en Russie.
Autres vues du Palais hors de l'enceinte du Kremlin
Monument Alexandre Ier.
La statue se trouve sur un socle. Dans sa main l’épée de l’empereur et sous ses pieds, l’arme de l’ennemi. Sur les bas-reliefs sont représentées les grandes batailles
Le monument a été érigé à proximité des portes Borovitsky au Kremlin Kremlin, dans le jardin d’Alexandre. L’auteur est un sculpteur célèbre, artiste du peuple de Russie Salavat Shcherbakov. Il a remporté le concours contre les projets de cinq confrères sculpteurs.
Dans les rues de Moscou...
Déjeuner au restaurant de stye soviétique "Glavpivtorg"
La cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou
C'est la plus importante cathédrale de Moscou, même avant la cathédrale Saint-Basile, son histoire, unique et étrange, remonte au XIXe siècle et se poursuit de nos jours. De plus, il s’agit du plus haut temple orthodoxe du monde.
Son nom officiel est la Cathédrale temple du Christ-Sauveur (Rédempteur) du Patriarche de Moscou. En fait, c’est le siège du patriarche orthodoxe de Moscou et de toutes les Russies, le plus haut représentant de l’Église orthodoxe russe, Cyril Ier de Moscou, à compter du 1er février 2009.
L’emplacement est vraiment central, près du Kremlin et de la rivière Moskva, dans un cadre magnifique. Son style est néo-russe et son architecture byzantine. Il a été inspiré, en épargnant les distances, de l’église de Sainte Sophie de Constantinople (Istanbul, Turquie), ancien empire de Byzance.
La Cathédrale du Christ Sauveur de Moscou a été construite entre 1839 et 1883 sous les ordres du tsar Alexandre I en hommages aux défunts de la Guerre Patriotique de 1812.
Après la Révolution Russe de 1917, une persécution religieuse a été menée à bien et provoqua la destruction de nombreux temples incluant la Cathédrale du Christ Sauveur.
En 1931, Staline ordonna la destruction de la Cathédrale du Christ Sauveur à l’aide d’explosifs, et il décida de vouer ce nouvel espace libre à la construction du plus haut gratte-ciel du monde. Cette imposante tour devait s’élever à 415 mètres et être couronnée d’une statue de Lénine de 100 mètres de haut.
Par chance, les chantiers du bâtiment seront interrompus par l’invasion allemande lors de la Deuxième Guerre Mondiale, c’est la raison pour laquelle le projet ne sera finalement jamais mené à bien.
En 1958, après l’échec de la construction du gratte-ciel, une impressionnante piscine a été installée et elle deviendra alors (comme il n’aurait pu en être autrement) la plus grande du monde. Elle était remplie d’eau chaude, ce qui permettait d’en profiter tout au long de l’année.
Finalement la piscine ferma ses portes et un an après commença la construction de la Cathédrale du Christ Sauveur suivant alors son projet initial. Les chantiers avanceront très vite, et c’est ainsi qu’à peine 5 ans plus tard la cathédrale fut inaugurée.
La façade sculptée de la cathédrale fut réalisée en marbre blanc de Protopopovo et les perrons en granit rouge de Finlande, qui faisait alors partie de l'Empire russe.
La forme cubique de la cathédrale est représentative du royaume céleste, les quatre murs représentant les quatre murs de la ville céleste. Les façades étaient chacune ornées de hauts-reliefs choisis par le métropolite Philarète, métropolite de Moscou au moment du début de la construction.
Ces hauts-reliefs sont consacrés entre autres aux forces célestes, aux grands hommes de l'orthodoxie et aux épisodes historiques ayant marqué la religion orthodoxe russe.
Les angles des façades comportent des bas-reliefs, représentant les scènes de l'Ancien Testament.
La place rouge
Site incontournable de la capitale russe, la place Rouge regroupe en un seul endroit les plus beaux chefs-d'œuvre architecturaux de Moscou.
En effet, elle est bordée au nord par le Kremlin et son architecture unique, au sud par les galeries commerciales GOUM qui sont les plus anciens et les plus grands magasins de luxe au monde, à l’ouest par le musée historique d’État, et à l’est par la Cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux et ses multiples coupoles colorées.
La Place rouge accueille chaque jour des milliers de personnes. Point de repère pour de nombreux russes, ici se déroule régulièrement des célébrations et animations diverses. C'est d'ailleurs le cas quand nous y étions.
Cœur de Moscou et du pays tout entier, la place Rouge est un lieu hautement symbolique et intimement lié à l’histoire de la Russie. La beauté et l’harmonie des monuments qui l’entourent, ainsi que sa dimension tant sur le plan physique qu’historique du pays lui a valu d’être inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
la Cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux
L’histoire de la place Rouge remonte au XVe siècle lorsque le prince Ivan III a demandé de libérer de la place autour du Kremlin qui, en ce temps, était encore en bois, afin de le préserver des incendies qui étaient fréquents à l’époque.
Mais au fil du temps, des commerçants ont commencé à envahir la place devant le mur oriental du Kremlin. Depuis, elle est devenue un lieu où les Moscovites se retrouvent pour s’échanger, acheter des choses, se réunir, faire la fête, etc…
La première fois où le nom de « place Rouge » fut évoqué, c’était à la fin du XVIIe siècle lors d’un décret émis par le roi Alexeï Mikhaïlovitch.
Quant à sa signification, la plupart des gens pensent que c’est en rapport au communisme ou aux briques rouges du Kremlin. Or ce nom provient d’une ambiguïté du mot « Krasny » qui signifie en même temps « beau/belle » et « rouge ». Alors voulant dire que c’était une « belle place », les gens ont compris « place Rouge » et le nom serait resté.
La construction de la place Rouge, telle que nous la connaissons aujourd’hui, fut terminée au XIXe siècle. Le dernier monument qui compléta le tableau fut le musée historique impérial, plus connu comme le musée historique d’État.
Grâce à son immensité et son emplacement au cœur de la capitale, la Place Rouge accueille des concerts donnés par des artistes mondialement connus.
La Cathédrale de Saint Basile le Bienheureux
La cathédrale de l’intercession sur les douves ou cathédrale Saint-Basile , est située au sud de la Place Rouge. Cet étonnant monument architectural du XVIe siècle est devenu le symbole de Moscou.
Il attire le regard, forme l’espace et sert de toile de fond étonnante pour les défilés et les concerts.
Cette cathédrale est dédiée à l’importante victoire militaire de la Russie médiévale : la prise de Kazan par les troupes d’Ivan le Terrible.
Il est à noter que le temple est composé de neuf églises indépendantes reposant sur une base commune et réunies dans une composition commune – ainsi l’auteur du projet, l’architecte russe Barma Postnik, a accompli sa tâche de concevoir un temple avec neuf trônes.
Les églises sont en l’honneur des fêtes et en mémoire des saints, dont les jours de célébration et de mémoire coïncident avec les jours d’événements importants de la campagne militaire contre Kazan.
Le monument dédié à Minine et Pojarsky
À l'intérieur, le plan crée un labyrinthe enchanteur de portes décorées et de passages bas qui relient les tours compactes des différentes églises.
Chacun de ces espaces ne peut accueillir que quelques fidèles, et les services dans le complexe du temple ont souvent lieu à l'extérieur, sur une partie adjacente de la place Rouge.
Vue sur l'extérieur depuis les ouvertures de la cathédrale
Sur la place...
Installations pour une cérémonie
GUM signifie magasin universel principal. C’est le monument qui domine le côté est. La Place Rouge est depuis longtemps un lieu de commerce. À l’époque d’Ivan le Terrible, c’était un lieu de commerce avec des baraques en bois. Dans la première moitié du XIXe siècle, après l’incendie de 1812, l’architecte Osip Bove a reconstruit l’espace de la place. Le fossé près du mur du Kremlin a été comblé et un grand bâtiment de commerce dans le style classique fut construit.
À la fin du XIXe siècle, le bâtiment de Bove était délabré et avait besoin d’une reconstruction radicale.
En 1890, de nouveaux quartiers commerciaux ont été construits selon le projet d’Alexandre Pomerantsev dans un style éclectique. Pomerantsev a créé plusieurs rues élégantes avec des petites boutiques sur trois étages avec des voûtes de verre conçu par l’ingénieur Choukhov.
A l'intérieur du Gum
Le mausolée de Lénine
Le mausolée de Lénine domine la partie ouest de la place rouge. Avec ses formes absolument modernes pour l’époque, le bâtiment du mausolée s’est fondu dans l’ensemble de la place. Dans l’axe du GUM et de la tour du Sénat, il obéit à cette composition, la complétant sans la détruire.
La nécropole du Kremlin
Derrière le mausolée de Lénine, près du mur du Kremlin, on trouve les sépultures des dirigeants soviétiques. Staline, Budenniy, Vorochilov, Joukov, Brejnev et biens d’autres y sont enterrés. La nécropole du Kremlin est accessible uniquement via le mausolée.
Vue depuis les ouvertures du Gum sur le Mausolée
A nouveau la Place du marché ouverture sur la place rouge à la nuit tombée
Le kilomètre zéro demeure le point de départ pour le calcul des distances routières.
Il a été créé en 1996 selon le projet de l’architecte Igor Voskresensky, avec l’aide du sculpteur A.I. Rukavishnikov.
La tradition veut que les passants jettent une pièce par-dessus l’épaule gauche au centre du cercle afin que les plus pauvres puissent en bénéficier. Ce geste un hommage à Saint Basil qui a toujours refusé l’aumône.
L'Eglise de la Vierge de Kazan
Située près du Musée historique d'État de Moscou, sur la Place Rouge, l’Église de la Vierge de Kazan de Moscou est un temple orthodoxe aux petites dimensions qui à première vue pourrait passer inaperçu, mais son charme réside précisément dans la simplicité de ses traits.
L’Église de la Vierge de Kazan a été construite en 1612 pour célébrer la fin de l’invasion polonaise. Dans un premier temps elle fut construite en bois, mais après avoir été presque complétement brûlée dans un incendie, elle fut reconstruite en brique.
Des années plus tard, en 1936, Staline décida que les églises de la place étaient un obstacle aux défilés militaires, il ordonna alors un "nettoyage" qui se termina par la démolition du petit temple. Par chance, sa voisine, la Cathédrale Basile-le-Bienheureux, ne fut pas touchée par ce mouvement destructeur.
L’église que vous pouvez actuellement contempler a été reconstruite à l’aide des photographies prisent avant la destruction. Grâce à cela, la réplique est plutôt fidèle au temple d’origine.
Dotée d’une façade typiquement russe décorée de briques en forme d’arcs, l’Église de Kazan de Moscou est couronnée de petits dômes et d’un clocher délicat aux dimensions maîtrisées.
Le Bolchoï
Le Bolchoï – le théâtre Bolchoï – un symbole de Moscou et de la Russie, mondialement célèbre.
Le théâtre fut construit à l'emplacement original du théâtre Petrovski, cependant celui-ci donnait sur la rivière Neglinka (aujourd'hui souterraine). Le théâtre brula à plusieurs reprises (notamment lors de l'incendie de 1812) et son aspect actuel se rapproche le plus à la dernière conception du bâtiment par Albert Kavos datant de 1855.
L'histoire du théâtre est intimement liée aux compositeurs russes majeurs - Tchaïkovski, Moussorgski, Rimski-Korsakov. Chaliapine y interpréta la partie de Boris Godounov. A l'époque soviétique ce sont ses danseuses étoiles qui faisaient sa gloire – Galina Oulanova, Marina Semenova, Maïa Plissetskaïa. Après 6 ans de reconstruction, le Bolchoï ouvrit en 2011 sa scène historique.
Dans les rues
MOSCOU N° 2
La Moscova
Le Pont des Patriarches sur l'île de la Moscova
Ce pont permet un joli point de vue sur quelques sites importants de la ville comme la cathédrale du Saint Sauveur et...
le Kremlin et...
Le Monument dédié à la mémoire de Pierre le Grand
La Statue de Pierre le Grand, dont le titre officiel est « Monument à la commémoration du 300e anniversaire de la flotte russe », est une œuvre de l'artiste Tsereteli, érigée en 1997 sur un îlot artificiel et bras de la Moskova.
D'une hauteur de 98 mètres (deux fois la statue de la Liberté sans son piédestal), c'est la plus haute statue de Russie et la 8éme plus haute statue du monde.
L'île artificielle sur laquelle repose la statue est en béton armé. On distingue à sa base les pistolets des fontaines qui, en action, donnent l’illusion d'un navire fendant les flots.
Dans un premier temps, cette œuvre monumentale a été créée comme monument en hommage à Christophe Colomb, mais, ne réussissant pas à la vendre, l’artiste décida de remplacer sa tête par celle de Pierre le Grand.
Actuellement la sculpture se trouve sur la rivière Moscova, mais au cours sa brève mais controversée histoire elle a failli disparaître à de nombreuses reprises.
À un moment, un groupe terroriste a planifié sa destruction en plaçant des explosifs sur sa base afin de la faire exploser, et des fonds ont ensuite été recueillis pour procéder à sa démolition.
On lui a également offert un transfert à Saint-Pétersbourg, mais personne n'a finalement réussi à déplacer la statue de son emplacement particulier.
Une grande partie de la haine qu’ont les moscovites pour la sculpture vient du peu d’amour qu’ils portent à Pierre le Grand. L’empereur fut aussi le créateur de Saint-Pétersbourg et l'a même nommée capitale du pays, arrachant ce titre des mains de Moscou.
Le revêtement de la statue est en acier inoxydable, sur lequel ont été fixés des éléments de liaison en bronze. Les haubans sont en acier inoxydable, les voiles ont été conçues en utilisant les technologies spatiales pour réduire le poids de la structure.
La statue de Pierre le Grand elle-même est faite en bronze de la meilleure qualité, polie à la poudre de grès, patinée et protégée contre les intempéries par un traitement à la cire. Pierre le Grand tient un rouleau qui a été doré, ainsi que le sont les croix de Saint-André à la proue des navires.
Un escalier à l'intérieur de la statue permet de contrôler son état général.
couvent Novodievitchi
Le couvent Novodievitchi (ou monastère), ou ensemble conventuel Novodievitchi, est un complexe de bâtiments religieux fortifiés datant du début du XVIe siècle. Il est situé dans le sud-ouest de la capitale.
Le couvent est une véritable forteresse située dans les méandres de la Moskova. Ce monastère de femme est indissociable de la régente Sophie Alexeïleyna qui le fit construire dans les années 1680 avant d'y vivre recluse jusqu'à sa mort.
L’ensemble, de style baroque, a subi d’importants changements depuis sa création et a été un témoignage direct de l’histoire de la Russie, de l’Empire russe et de l’Union soviétique, jusqu’à aujourd’hui puisque le couvent Novodievitchi a été déclaré comme site du patrimoine mondial de l’Unesco en 2014.
En outre, à l’extérieur des hauts murs de maçonnerie, il y a un parc, la rivière Moscova et un petit lac, qui a été immortalisé par Tchaïkovski dans Le lac des cygnes, d’où nous pouvons voir au loin le quartier financier de Moscou et ses gratte-ciel modernes.
Le lendemain, de nouveau en route
Marché Dorogomilovski
Situé non loin de la station de métro Kievskaïa, le marché Dorogomilovski est l’un des plus grands de la capitale, particulièrement populaire auprès des restaurateurs et gourmets locaux.
Prisé pour son extraordinaire gamme alimentaire, on peut y trouver des fruits exotiques, mais également la production d’agriculteurs du coin.
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L’arc de triomphe de Moscou a été conçu en 1829 par l’architecte Osip Bové à l’initiative de l’empereur Nicolas Ier en l’honneur de la victoire dans la guerre patriotique de 1812.
Il a remplacé une ancienne structure en bois construite pour accueillir les soldats russes à leur retour de Paris en 1814.
Il fut démonté en 1936 néanmoins des sculptures, des bas-reliefs et des fragments de décoration (moulures en fonte et sculptures en pierre blanche) ont été conservés par le Musée d’architecture sur le territoire du monastère de Donskoï.
Initialement placé à la porte de Tver, il fut reconstruit en 1968 sur Kutuzovsky prospekt.
Mont Vorobievi, ex-Mont Lénine,
ex-colline de moineaux
La colline des moineaux est un parc moscovite situé sur la rive droite de la Moskova. Avec son altitude de 220 mètres,cet endroit est le point le plus élevé de la ville de Moscou. C'est un lieu idéal pour la détente et pour admirer la vue plongeante sur la capitale russe.
Entre 1935 et 1999, la colline des moineaux était appelée « le mont de Lénine ». Autrefois, elle servait de passage pour les voyageurs, à pied ou à cheval, voulant entrer à Moscou. Apparemment, Napoléon y serait aussi passé.
L'appellation actuelle vient du nom du village Vorobyov qui existait à cet emplacement ici au moyen age.
La célèbre colline des moineaux offre deux panoramas : l'un sur le stade olympique Loujniki et sur la Moskova, l'autre sur le majestueux bâtiment de l'université d'État de Moscou.
Le parc possède différents sentiers menant vers des coins magnifiques. Comptez 15 à 20 minutes de marche pour arriver jusqu'au sommet.
L'Université de Moscou
Le bâtiment de l'université de Moscou (en fait toute une cité universitaire), est l'un des célèbres gratte-ciel staliniens de la ville.
Le gratte-ciel de l'Université d'État de Moscou est le plus haut des gratte-ciel staliniens.
Il fait 236 mètres de haut et a 36 étages.
Le bâtiment se démarque par sa grande tour surmontée d'une étoile rouge qui pèse 12 tonnes.
Par une allée bordée des grands savants russes, on accède au bâtiment.
La colline des moineaux est de nos jours l'un des parcs les plus visités à Moscou. C'est un endroit parfait pour profiter de la vue imprenable sur la ville et ses quelques monuments célèbres.
C'est ici que devait être bâtie la Cathédrale du Christ Sauveur et c'est d'ici que les conquérants observaient la ville.
Le stade de Loujniki
Inauguré en 1956 lors d’un match de football entre l’URSS et la Chine, le stade Loujniki est le plus grand stade de football de toute la Russie.
Longtemps baptisé Stade Central Lénine (jusqu’en 1992), il a été rénové en vue de la Coupe du Monde de football 2018, compétition pour laquelle il a d’ailleurs accueilli la finale.
Immense, moderne mais aussi riche d’histoires et d’anecdotes, le stade Loujniki se dote d’une pelouse artificielle et accueille aujourd’hui les rencontres de l’équipe nationale de Russie. De nombreux talents y ont déjà mis les pieds.
Le stade Loujniki est le stade de la finale de la Coupe du Monde 2018 entre la France et la Croatie.
Ce fameux 15 juillet 2018, Paul Pogba, Kylian Mbappé et les autres battaient les Croates pour s’adjuger le deuxième titre mondial tricolore dans la discipline (4-2). Un début de soirée dont tous les Français se souviendront longtemps.
Beaucoup de couples viennent dans ce parc pour faire leurs photos de mariage. Pour descendre, on peut emprunter un télésiège qui mène directement à un embarcadère de bateaux de croisière.
La descente vers la ville
En route pour le marché aux puces de Moscou, "Le Vernissage" situé dans la quartier d'Izmaïlovo, à l'est de la ville.
Ce marché a les allures d'une forteresse de bois, ornée de tours et de chemins de ronde. On y trouve de tout, des souvenirs traditionnels, chapkas, porcelaines, boîtes laquées, matriochkas, mais aussi, brocante, antiquités, objets paysans en bois peint, icônes et tapis du Caucase et d'Asie centrale.
Ce lieu insolite est constitué d’un faux Kremlin. Il contient de nombreux stands, de petits musées, un palais en bois et une ancienne église en bois. Il est considéré comme un centre culturel russe.
Les Russes viennent également s’y marier, ce lieu insolite et un brin kitsch est une sorte de croisement étonnant (voire détonant) entre Disneyland, le marché aux puces de Saint-Ouen et… Las Vegas ! Si vous aimez l’originalité, venez découvrir ce lieu infiniment russe !
A côté, un joli parc avec un plan d’eau permet aux Moscovites de se mettre au vert.
Musée de la vodka signifiant littéralement "petite eau".
"Na zdarovié "
Retour dans le centre après une journée bien chargée !
L'église de Kazan
Place Rouge
Le magasin Goum
Basilique Saint Basile Le Bienheureux
Le soleil se couche
Gratte ciel stalinien près de la Place Rouge
La région de Kaliningrad concentre 90% des réserves de la planète, avec plusieurs carrières qui permettent de trouver de l'ambre au milieu de l'argile. "Il y a 40 à 50 millions d'années, il y avait ici une immense forêt.
C'est la résine de ces conifères qui s'est solidifiée et ensuite le phénomène est assez mystérieux mais il a fallu du temps et des processus géologiques pour que l'ambre se forme.
La majeure partie de l'ambre est exportée et contrairement aux apparences, ce n'est pas une pierre. Elle a aussi la particularité d'être inflammable.
On rentre, au dodo maintenant demain on visite le métro de Moscou !
MOSCOU 3 - LE METRO -
En direction du métro...
EN
Le métro, quelques chiffres qui donnent le tournis, avant de s’enfoncer dans les entrailles de ce métro… l'un des plus profonds au monde !
En un peu plus de 80 ans, les tunneliers n’ont pas chômé, perçant 370 km de lignes (80 km complémentaires sont en cours de réalisation depuis les années 2000), ponctuées de quelque 220 stations (une trentaine de plus programmées à l’horizon 2020).
L’écart important entre les stations (0,5-1,8 km) permet une honorable vitesse moyenne de 42 km/h, allant jusqu'à 80 km/h en vitesse de pointe (le métro parisien atteint 22 à 39 km/h) pour transporter chaque jour 6,5 millions de passagers.
Avec 2,5 milliards de voyageurs par an, il est l'un des plus fréquentés au monde !
Les rames se succèdent à 35 secondes d’intervalle au plus fort de la journée. Ce métro serait le plus ponctuel au monde, le chiffre annoncé de 99,99 % de taux de ponctualité fera sourire, mais convenons qu'on n'attend jamais longtemps et qu'il est bien plus fluide que ce cher métro parisien !
Chaque station a sa spécificité, raconte son histoire, il s’agissait pour le pouvoir communiste de marteler au bon peuple les évangiles selon Saint-Vladimir-Ilitch !
Le Kremlin, la place Rouge, les chefs-d’œuvre de la galerie Tretiakov, le monastère de Novodievitchi… Autant de trésors qui font de Moscou l’une des capitales les plus attractives d’Europe. Mais le plus étonnant d’entre eux se situe dans les entrailles de son sous-sol. Un musée 100 % public.
Un lieu de vie et de transit dont la beauté saute aux yeux, mais que les usagers finissent par ignorer, tant ils sont happés par leurs contingences urbaines.
Sans conteste, le plus beau métro du monde !
1935, alors que les métros de Londres et de Paris soufflent respectivement leurs 73 et 35 bougies, Staline accomplit enfin le rêve que les Tsars ne seront pas parvenus à concrétiser, offrir un métro à Moscou.
Le projet est confié à Kaganovitch, assisté de Khrouchtchev et Boulganine. Évidemment, la moustache du Petit père des peuples ne pointe pas loin.
La légende (pas du tout avérée) attribue d’ailleurs la fameuse ligne Koltsevaïa (le premier circulaire) à la trace ronde imprimée par la tasse de café du dictateur sur un synoptique de travail. Est-ce un hasard ? Cette ligne est affublée d'une couleur brune sur les plans.
L'ouvrage est pharaonique. Il doit composer avec un sous-sol instable, fait de sable, de marnes et de rivières souterraines. Les études de faisabilité contournent la difficulté en privilégiant la profondeur. Les galeries iront se loger jusqu’à 85 m sous le niveau du sol.
L’entreprise est collective. Elle réquisitionne toutes les énergies. « Tous à la construction du métro » scande un slogan d’alors. On dit que 75 000 paires de bras mirent la main à la pâte ! Certains « volontaires » y sacrifient leur repos hebdomadaire, gratuitement. Un « Palais du peuple » (selon les mots de Staline) fait par le peuple.
Ce chantier à la gloire du socialisme soviétique sonne comme une machine propagandiste bien huilée. Il sera d’ailleurs largement photographié, filmé, affiché par la dictature. On y trouve allégories, statues et de nombreuses représentations de Lénine ou de Staline. Ces dernières ont pâti de la déstalinisation du pays (1956), puis de la chute de la dictature communiste (1991).
Kievskaya (lignes marron, 1954, -48 m), une station émaillée de mosaïques sur le thème de l'Ukraine depuis son affiliation à l'Empire russe jusqu'à la Révolution. Des panneaux raffinés et hauts en couleur. Krouchtchev, ukrainien d'origine, en supervisa la conception.
18 pylônes sont ornés de mosaïques décorées sur le thème de l'histoire de l'Ukraine et de l'amitié entre les peuples russe et ukrainien.
Une des entrées de station de type Art nouveau a été conçue par des architectes français sur le style des édicules Guimard du métro parisien. En échange le métro de Moscou a offert l'œuvre Ryaba la Poule, installée à la station Madeleine à Paris.
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Les murs sont abondamment décorés de 24 fresques vives représentant des scènes de la vie quotidienne du peuple ukrainien et possède des ornements de sol particuliers. Etant l’une des stations les plus énergiques du métro de Moscou, Kievskaïa transmet aux visiteurs son atmosphère particulièrement dynamique.
Kourskaïa est une station de la ligne circulaire Koltsevaïa (ligne 5 marron) du métro de Moscou, située sous la place Komsomolskaïa.
Elle est mise en service en 1950, lors de l'ouverture de la première section de la ligne circulaire.
Elle permet des correspondances avec la gare de Koursk.
La station Kourskaïa est établie en souterrain, à 37 mètres sous le niveau du sol.
La station Arbatskaya
Le hall central de la gare, d’une longueur de 220 mètres est le second plus grand de la capitale. Il offre une perspective étonnante, donnant une sensation de profondeur infinie.
Les arches paraboliques qui soutiennent le plafond, loin d’écraser l’espace, l’élargissent au contraire et effacent les volumes environnants.
Arbatskaya (ligne bleu foncé, 1953, -41 m), le baroque moscovite à l'état pur.
Un décor fait de lustres massifs, soubassements en marbre rouge. Pas un angle, une arête de voûte qui ne soit ouvragée, torsadée, moulurée de stuc. On doit cette station à Leonid Poliakov, l'architecte d'un des 7 gratte-ciel staliniens de Moscou.
La décoration intérieure est une réinterprétation du « baroque de Moscou », style architectural en vogue au XVIIème et XVIIIème siècle.
Les voûtes et les murs sont couverts d’ornements floraux en stuc. Le sol est pavé de dalles en granit gris, noir et rouge, à motifs géométriques.
La base de chaque pylône est garnie de marbre rouge. Comme dans de nombreuses stations moscovites, le hall est éclairé par de magnifiques lustres en bronze. Les deux stations sont classées au patrimoine culturel russe.
La station est censée avoir été construire comme un abri anti-nucléaire. En cas d’attaque atomique, les employés de l’Etat Major soviétique, stationnés rue Znameka à quelques pas de là, devaient pouvoir y trouver refuge.
Ploshchad Revolyutsii (ligne bleu foncé, 1938, -34 m), remarquable pour ses 76 statues de bronze. Elles illustrent l'histoire romancée du socialisme soviétique, les révolutionnaires armés conquièrent le pouvoir, les artisans bâtissent une société nouvelle, les pionniers symbolisent l'avenir.
Hall souterrain de la station de métro Place de la Révolution
Les arches latérales en marbre brun rouge qui encadrent le vestibule central sont décorées à leur base de soixante-seize sculptures en bronze installées dans des niches et qui symbolisent le peuple russe bâtisseur du monde nouveau révolutionnaire.
Sont figurés un géographe, des sportifs, un soldat de l'armée rouge, un inventeur, un parachutiste, un mécanicien, des parents avec un enfant, un matelot, une étudiante avec un livre, un paysan, un garde-frontière avec un chien, un marin avec un révolver, un ouvrier avec un marteau-piqueur, une oiselière avec un coq, une jeune femme avec un fusil.
L'équipe de neuf sculpteurs, dirigée par le sculpteur Matveï Manizer, membre de l'académie des beaux-arts de l'URSS a créé ces statues dans l'atelier de fonderie d'art de Leningrad.
La coqueluche du lieu est le berger allemand du garde-frontière, dont le museau est censé porter bonheur.
Le coq placé en vis à vis, aux pieds d'une fermière, est censé porter malheur (pourtant, lui aussi brille d'être flatté par les mains des usagers...).
Komsomlskkaya décorée de mosaïques de Korin.
Komsomolskaya (ligne marron, 1952, -37 m), summum dit-on du style stalinien. On la doit au sculpteur et peintre russe Eugène Lanceray.
Les voûtes exubérantes y accueillent des mosaïques de style religieux, mais où les personnages saints sont... de grandes figures de la Révolution russe. En special guest Tsar, Lénine délivrant sa bonne parole sur la place Rouge.
Cette station est décorée de mosaïques de Korin. Célèbre dans le monde entier par sa magnificience et la diversité de son architecture, le métro de Moscou est le bébé de Staline.
En 1935, les moscovites honoraient la première tranche de ce palais souterrain en portant une tenue habillée pour leur visite.
Bien que célèbre et fréquentée par les touristes, ce n'est pas pour autant une « station-musée », puisqu’elle reste très fréquentée par les locaux.
En effet sa position, à proximité des trois grandes gares de Moscou en fait la première station de la capitale, avec un trafic s’élevant à 163 000 passagers par jour.
Mieux encore, la station Komsomolskaya constitue en quelque sorte un carrefour de la Russie, puisque d’ici on peut rallier la Sibérie et l’Asie centrale (gare de Kazan à 2 minutes), la Chine et la Corée (gare de Iaroslav, départ du Transsibérien) ou bien la Scandinavie et l’Europe (gare de Léningrad).
Novoslobodskaya (ligne marron, 1952, -40 m), donne l'impressionnante sensation de débarquer dans une cathédrale souterraine, illuminée qu'elle est par une série de 32 vitraux de Pavel Korin aux motifs principalement géométriques (6 représentent des corporations).
Elle doit évidemment sa réputation à ses 32 vitraux multicolores, encastrés dans chaque pylône du hall central. Ils sont décorés d’étranges motifs floraux et géométriques.
Le dessinateur Pavel Korin a admis s’être inspiré des robes à brocarts et des anciens costumes traditionnels russes, qu’il avait vu exposés au Palais à Facettes du Kremlin.
Certains vitraux contiennent aussi de petits médaillons représentant les habituelles figures chères au pouvoir soviétique : ouvriers, paysans, ingénieurs etc.
Hall souterrain de la station Novoslobodskaïa
Il est maintenant temps de se restaurer !
En réalité, la gastronomie russe ne m'a laissé aucun souvenir...ni en bien ni en mal.
MOSCOU 4 - Sergueiv possad
Serguiev Possad est une magnifique ville située à 75 kilomètres au nord-est de Moscou dans le légendaire Anneau d’Or.
Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est célèbre pour son monastère du XIVe siècle, premier centre orthodoxe de Russie.
En effet, la Laure de la Trinité Saint-Serge est la première destination des pèlerins qui viennent se recueillir sur les reliques du saint.
Sur la route...
Le monument des Conquérants de l'Espace est un monument érigé en 1964 pour célébrer les prouesses de l'Union soviétique dans le domaine de l'exploration spatiale.
Ce n'est pas ma photo car les miennes (comme celles ci-dessous) très mauvaises, prises de l’intérieur du car alors qu'il roulait.
Décrivant une fusée s'élevant sur son panache de fumée, il s'agit d'une œuvre en titane de 110 m de haut, inclinée à 77°. Le Musée de l'astronautique est situé à sa base.
Le monument figure sur la pièce de 10 kopecks de 1967, dans une série de pièces commémoratives éditées lors du cinquantième anniversaire de la révolution d'Octobre.
Il s'agit par ailleurs de la pièce commémorative de plus faible dénomination jamais frappée en Union soviétique (toutes les autres valaient au moins un rouble).
Le Monastère La Laure de la Trinité Saint-Serge
Ce monastère célèbre dans le monde entier pour sa beauté est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Selon la légende, Serge de Radonège serait venu ici dans les années 1340 (certains chercheurs avancent même la date précise de 1342). Il y aurait alors bâti une modeste demeure, puis érigé à proximité une église en l’honneur de la Sainte Trinité.
Saint-Serge est né en 1309 et est décédé en 1392.
Au cours des six siècles qui suivirent l’érection de la petite église en bois, de nombreux ajouts ont été réalisés au site, constituant ainsi un des plus beaux et des plus célèbres monastères de Russie.
Serguiev Possad signifie le bourg de Saint-Serge, du nom de celui, qui en 1342, a construit, ici, une petite église de bois dédiée à la Trinité.
"La Laure de la Trinité Saint-Serge" renferme 2 cathédrales, 9 églises, un musée et plusieurs bâtiments monastiques, le tout à l'abri d'imposantes murailles.
Le monastère est aujourd'hui le coeur de la foi orthodoxe. Siège du Patriarcat, il fut l'un des rares monastères à être aurorisé à rester en activité à l'époque soviétique.
Aujourd’hui, il y a quelque 300 moines et plusieurs novices qui y vivent et le monastère est continuellement en effervescence.
On y retrouve l’Académie théologique, le séminaire, l’école des iconographes et l’école des chœurs religieux.
C’est également un endroit de pèlerinage très populaire.
Passage sous les arches de l'entrée
Les fresques de la porte sacrée racontent l’histoire de Saint Serge mais attention seul le patriarche et le Tsar avaient l’autorisation de la franchir à l’époque.
Des moines et des religieuses vivent encore dans ce monastère et des services sont tenus tous les jours.
Passée l'entrée on découvre une magnifique place et un immense ensemble !
Eglise du Saint-Esprit
Cette magnifique petite église blanche présente une architecture rare et intéressante.
Elle fut construite en 1476-1477. Son campanile servait, en ces temps troublés, de tour de guet pour scruter les environs.
Chaque cloche porte un nom et a des caractéristiques qui lui sont propres.
Les murs sont légèrement inclinés vers le haut pour affiner la construction, et une jolie frise court tout le long des façades en brique blanchie à la chaux.
C’est là que fut inhumé au XVIe siècle Maxime le Grec, un des plus grands philosophes religieux de la tradition orthodoxe.
Eglise Saint Jean-Baptiste 1693–1699
Jean le Baptiste ou Jean Baptiste, de son nom de naissance Yohanan, est un personnage majeur du christianisme et de l'islam.
Sur le plan historique, son existence est attestée par un passage de Flavius Josèphe, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth.
Cette église de style baroque moscovite de la fin du XVIIe siècle fait partie du complexe d'entrée au monastère et son portail sert de continuation à l'entrée en bordure des murs des remparts.
L'église est utilisée encore aujourd'hui comme lieu de culte. C'est la famille du marchand Stroganov qui a financé sa construction alors que la plupart des autres édifices ont été financés par la noblesse. Le style de l'église est baroque Stroganov.
La Place
La cathédrale de la Dormition
La cathédrale de la Dormition fut construite entre 1559 et 1585, sur la place centrale, sur le modèle de celle de Moscou.
Les travaux furent commencés sous Ivan le Terrible et achevés sous Féodor Ivanovitch.
Elle se reconnaît facilement à ses cinq coupoles : quatre peintes en bleu, avec des étoiles, et une cinquième, dorée.
Parmi ses icônes du XVIIe siècle, on peut voir celles de Simon Ouchakov, l’un des trois artistes les plus célèbres de l’ancienne Russie.
La Dormition où l’Assomption-de-la-Vierge-Marie.
Le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie est fêté dans l’Église catholique le 15 août. Ce dogme a été proclamé par le pape Pie XII le 1er novembre 1950. Lors de cette proclamation, le pape a expliqué ceci : « Le dogme signifie que Marie, toujours vierge, une fois achevé le cours de sa vie terrestre, a été assumée, c’est-à-dire élevée, corps et âme à la gloire céleste ».
L'Église orthodoxe parle plutôt de la « Dormition de la Vierge Marie», soutenant que ce mot laisse entendre la mort radieuse de la Vierge Marie et sa montée au ciel avec son corps. Cette église préfère ce terme, car celui d’« Assomption » pourrait laisser croire que la Vierge a été enlevée au ciel de son vivant.
La rotonde de la chapelle du Puits-de-Serge
Elle est située devant la Dormition.
Au XVIIe siècle, suite à un tremblement de terre, une source d’eau a jailli. On fit alors ériger une chapelle, et ce, parce que l’eau qui coulait de cette source avait déjà prouvé ses pouvoirs de guérison. Plus tard, au XIXe siècle une rotonde fut ajoutée.
A l'intérieur de la Rotonde
L'eau sacrée
La Dormition
A l'intérieur de la Dormition
Emplacement de l’icône d'Andreï Roublev. L’immense iconostase comprend 76 icônes datant des XVIème et XVIIème siècle.
Ce n’est qu’en 1684 que la cathédrale reçut ses décorations intérieures.
35 peintres d’icônes locaux ou venant de Iaroslav mirent 100 jours pour couvrir les 500 mètres carrés de la surface murale de fresques aux couleurs très vives.
La plupart des peintures représentent les événements liés à la Dormition de la Sainte Vierge. Les piliers sont décorés d’images des saints les plus vénérés : bienheureux, martyrs, princes pieux.
A l'exterieur, devant la Dormition la Fontaine d'eau guérisseuse
également située devant le clocher.
Plus tard, au XIXe siècle la rotonde fut ajoutée.
On peut se servir en eau sacrée à la fontaine au milieu de la place.
La tour du clocher
Le monastère de la Trinité-Saint-Serge possède également un clocher, un des plus hauts de Russie.
Il a été érigé entre 1741 et 1769. Du sol jusqu’au sommet de la croix qui chapeaute l’édifice, il se dresse à un peu plus de 88 mètres de haut. Il compte cinq étages.
Avant la révolution russe, la tour du clocher possédait 42 cloches. Suite à un tremblement de terre, quelques cloches sont tombées, dont la plus grosse. Elles n’ont pas été remplacées, sauf la plus grosse, mais on dit qu’une nouvelle faille s’est faite naturellement…, et ce, pour que les gens n’oublient pas.
Aujourd’hui, le clocher possède 25 cloches.
Coupoles de la cathédrale de la Trinité
Eglise des Saints Zossime-et savvatus- Solovetski, à toit pyramidal.
L’église est dédiée aux saintes fondatrices d’un monastère, dans les îles de Solovki, avec lequel la Laure entretenait des relations suivies. C’est la seule du monastère de forme pyramidale.
Eglise de Saint-Serge
L'église de Saint-Serge, de style baroque, datant des années 1686-1692 est décorée de demi-colonnes sculptées, de coquilles et de grappes de raisin stylisées et ses murs sont peints de damiers de couleurs rouge, jaune, bleu et vert.
A l'intérieur, le Réfectoire
La grande salle de l’édifice a une superficie de 500 mètres carrés. Il n’y a aucune colonne. Elle servait de réfectoire pour les moines, de lieu d’assemblées et d’endroit de prière.
A l'intérieur on peut admirer une belle iconostase sculptée et quelques peintures baroques.
C'est là que La Laure recevait autrefois les tsars qui ne manquaient pas de se rendre à l'office. La salle, coiffée d'une voute d'arête du XVII siècle, est très vaste et richement décorée avec un plancher en jaspe marron rouge.
Méli- melo
A l'extérieur des murailles, la statue de Boris Godounov.
Il fut inhumé en 1605, au monastère de Serguei Possad. Sa tombe imposante se trouve devant l’entrée de la cathédrale de la Dormition.
Et le soir, rendez-vous à la gare pour prendre un train de nuit en direction de...Saint-Pétersbourg.
14/4 comme toujours il n'y a pas de hasard !
Dans la couchette du haut, j'ai bien dormi.
et le lendemain c'est l'arrivée dans la ville de Pierre le Grand.
SAINT -PETERSBOURG N° 1
Surnommée la "Venise nordique", Saint-Pétersbourg a été incroyablement construite, elle est composée de canaux, avec de nombreux ponts aux styles architecturaux insolites.
Arrivée tôt le matin en train de nuit en provenance de Moscou
Sur la route de notre hôtel, on découvre un peu Saint- Petersbourg sous la pluie !
Saint-Pétersbourg est considérée comme une des plus belles villes du monde. Entourée d’un bel ensemble de palais, villes et couvents que l’on appelle l’Anneau d’Argent, la ville bâtie en l’honneur de Saint Pierre – vénéré en tant que gardien des portes du paradis – devait être la clé qui ouvrirait à la Russie la voie de la Baltique, de la puissance…
La “belle aux mille visages” fut rebaptisée Petrograd en 1914, puis Leningrad à la mort de Lénine en 1924, avant de reprendre son nom d’origine en 1991.
La ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990.
Pierre le Grand décida de construire sa nouvelle capitale sur le modèle de la ville d’Amsterdam, dans un endroit situé non loin du delta d’un fleuve, semé d’îles et de bras d’eau.
Il a fallu aménager des canaux, bâtir des ponts… En 1861, les géographes dénombraient 101 îles, mais depuis, des bras de la Neva ont été comblés et beaucoup d’îles ont été réunies.
La ville qui compte 44 îles a été bâtie selon un plan présentant un réseau géométrique des rues, et des avenues se croisant perpendiculairement, son noyau étant constitué par la forteresse Saint Pierre-et-Paul.
Saint Pétersbourg est avant tout la ville impériale, créée de toutes pièces par Pierre le Grand sur des marécages à l'embouchure de la Néva, et embellie par les impératrices Elisabeth Petrovna et Catherine II.
Avec ses ponts, ses palais princiers qui s'étirent notamment sur la somptueuse perspective Nevski, ses cathédrales à bulbes, ses musées, parmi les plus riches du monde, ses théâtres prestigieux, Saint- Pétersbourg est inoubliable !
l'île Vassilievski
Choisie par Pierre le Grand pour établir le cœur administratif de la ville, l'île Vassilievski a un emplacement stratégique qui offre de belles vues sur la cité dont elle réunit quelques-uns des princiaux sites touristiques.
Au loin, on aperçoit la forteresse Saint Pierre et Paul derrière ses murailles
L’ancien port de Saint-Pétersbourg.
Sur cette place se dressent deux colonnes rostrales en granit, de 32 mètres de hauteur, ornées de statues de naïades et de rostres métalliques.
A leurs pieds, de puissantes figures allégoriques représentant les voies d’eau de la Russie : la Volga, le Volkhov, le Dniepr et la Néva.
Dans les vasques en cuivre, on brûlait la nuit de l’huile de chanvre. Ces flambeaux-phares indiquaient aux navires le chemin vers les quais.
Le quai revêtu de granit descend en pente douce jusqu’à la Néva.
L'île Vassilievski est célèbre pour la « Strelka », sa pointe orientale, qui offre un magnifique point de vue sur les palais de la rive gauche et sur la forteresse Pierre-et-Paul.
Saint-Pétersbourg se situe à 635 km au nord-ouest de Moscou, à 317 km à l'est-nord-est de Tallinn et à 300 km à l'est d'Helsinki.
Elle est construite sur le delta marécageux de la Neva au fond du golfe de Finlande en mer Baltique.
La ville a une superficie de 606 km2 (1 431 km2 en incluant les agglomérations annexées par la ville en 1999 comme Peterhof et Pouchkine), dont 10 % d'étendues d'eau.
Elle s'étend sur 90 km du nord-ouest au sud-est.
Amarré à l'extrémité nord du quai Pétrogradskaya, le croiseur "l'Aurore" est un musée de la marine de guerre russe.
Construit en 1900, il a participé à la guerre russo-japonaise de 1904-1905 et aux deux guerres mondiales.
Durant un demi-siècle, il a servi de bateau-école, avant d'être transformé en musée en 1956. Le coup de canon produit depuis le croiseur en octobre 1917, a signalé la prise du palais d'Hiver par les bolcheviks qui a marqué le début de la révolution.
Depuis 2004, le croiseur est membre de l'association internationale qui réunit 90 bateaux-musées dans le monde.
L'île aux lièvres
On peut voir un lièvre en bronze qui vous regarde du haut de l’un des contreforts du pont.
Il s’agit d’un petit clin d’œil au nom de l’île sur laquelle a été construite la forteresse, l’île aux Lièvres.
Sans doute qu’un tel gibier devait pulluler dans ce lieu marécageux à l’époque de la fondation de la forteresse et depuis bien longtemps, car ce nom d’Île aux Lièvres est une appellation finnoise et remonte donc avant l’arrivée des Russes ici.
En effet, la région a d’abord été occupée par des peuples de langue finnoise avant que les Russes ne la leur disputent et finalement se l’approprient.
Ces populations finnoises auraient ’’atteint l’isthme de Carélie au 8ème siècle de notre ère. Ainsi, quand les Russes sont arrivés, la région de la future Saint-Pétersbourg n’était pas aussi déserte que la tradition le prétend. Des hommes y habitaient malgré l’insalubrité du territoire alors très marécageux, et l’austérité du climat, froid et humide.
Située sur la plus petite île de Saint-Pétersbourg, la forteresse Pierre-et-Paul nous ramène à l’époque du fondateur de la ville, Pierre le Grand.
La forteresse abrite une cathédrale dans laquelle sont enterrés les Romanov, ainsi qu’une ancienne prison et diverses expositions sur l’histoire de la ville.
Portes d’entrée de la forteresse
La forteresse, de caractère défensif, se distingue par ses six bastions et sa forme hexagonale ou en étoile à six branches.
L’un de ces bastions, appelé Troubetskoï, a été érigé dans les années 1870 et servait de prison, remplaçant celle qui existait déjà depuis le XVIIIe siècle dans l’espace adjacent.
Pendant la Révolution russe, les bolcheviks prirent le commandement de la forteresse le 25 octobre 1917. Plus tard, en 1924, la majeure partie de la citadelle devint un musée.
Cependant, le 8 novembre 1925, le Conseil de Leningrad (nom de la ville de 1924 à 1991 suite à la disparition de Lénine, pour lui rendre hommage) accepte sa destruction et la construction du stade, un projet qui sera rapidement abandonné.
La porte de la Neva
La Porte de Petrovskiy ou la Porte de Pierre le Grand est l’entrée officielle de la forteresse Pierre-et-Paul. Elle date de 1708 et a été érigée pour commémorer la victoire russe sur la Suède lors de la Grande Guerre du Nord. Les décorations comprennent un bas-relief, deux statues et un impressionnant blason.
la statue de Pierre 1er.
Son visage est ressemblant à celui qu’on connaît de Pierre 1er. En effet, l’artiste a utilisé le masque mortuaire du tsar pour le réaliser.
C'est une d’une sculpture contemporaine, Pierre est représenté sans chapeau ni perruque, seul et comme fatigué, sa tête semble trop petite pour la stature, son corps semble trop mince et effilé pour le fauteuil.
De plus, les doigts sont trop longs et tout en os, et ses pieds sont trop petits pour sa grande taille.
On est très loin des représentations idéalisées du 18ème siècle, et le sculpteur a souhaité montrer la rudesse de caractère et une volonté surhumaine de Pierre 1er qui le feront se battre contre les éléments physiques les plus puissants et finalement le mèneront à construire une ville de toutes pièces au milieu des marais à n’importe quel prix, humain ou financier.
Elle est l’œuvre d’un artiste russe contemporain, Mikhaïl Chémiakine, né à Saint-Pétersbourg en 1943 puis émigré aux Etats-Unis, cet artiste est aujourd’hui reconnu pour ses sculptures et ses mises en scènes d’opéra.
Le Bâtiment de la Monnaie est une fabrique située dans la forteresse, érigée entre 1798 et 1806. Plus tôt, en 1724, la Maison de la Monnaie avait déménagé de Moscou à Saint-Pétersbourg, puis est finalement retournée dans la forteresse.
Aujourd’hui, c’est une filiale de la très importante société russe Goznak, l’une des plus anciennes au monde dans la production de pièces de monnaie, médailles et insignes commémoratifs, qui possède de belles et précieuses pièces, faites à partir de métaux précieux et non précieux.
Ils fabriquent également, entre autres, des bijoux et des objets religieux, .
Leurs produits sont de haute qualité et jouissent d’une réputation mondiale, avec de nombreuses récompenses. Un must pour les amateurs de numismatique.
La Boathouse
La cathédrale Pierre-et-Paul
C'est le principal bâtiment de la Forteresse et la nécropole des tsars et de leur famille.
C’est le 16 mai 1703 (27 mai dans le calendrier grégorien) que Pierre enterre un tombeau dans le trou qu’il venait de creuser. À l’intérieur de ce tombeau, il y a mis une relique de l’apôtre André.
Rapidement, des bâtiments ont été construits sur l’île, à l’intérieur des remparts, formant ainsi une forteresse. Un mois après le début des travaux, en juin 1703, Pierre décide de nommer sa nouvelle ville Saint-Pétersbourg.
Pierre 1e fit ériger la cathédrale dès 1712, en remplacement d’une première église en bois.
La construction de la cathédrale fut terminée en 1733.
Construite sur les plans d’un architecte italien, elle est peu impressionnante par sa dimension mais elle est très impressionnante par sa hauteur.
Son clocher de 123 mètres est surmonté d’une flèche avec un ange et est visible de n’importe quel endroit dans la ville.
Le clocher est équipé d’un carillon flamand fabriqué à Malines.
Encore aujourd’hui, on peut entendre la douce mélodie sonner toutes les heures. La forteresse est l’un des lieux les plus touristiques de Saint-Pétersbourg.
L'intérieur de la cathédrale
La décoration est d’une richesse inouïe. D’énormes lustres style chandelier pendent du magnifique plafond ouvragé et peint dans des tons pastel. Le haut des colonnes de marbre est décoré de sculptures recouvertes de feuilles d’or.
Il y a une chaire comme dans les églises catholiques et pourtant nous sommes dans une église orthodoxe. D’ailleurs, les popes orthodoxes n’y montent jamais.
L’iconostase est en bois de style baroque sculpté par Ivan Zaroudny. Elle affiche 43 icônes. Toutefois, elle ne respecte en rien les normes des iconostases habituelles.
Tout en arrière se trouve un baldaquin. Il s’agit d’une place spéciale réservée pour l’empereur. C’est là qu’il se plaçait pour prier, debout, comme tous les fidèles.
La cathédrale doit son importance au fait qu’elle abrite les tombes de Pierre Ier le Grand et de la plupart des tsars de la dynastie Romanov, dont Nicolas II et sa famille qui y ont été transférés en 1988, 80 ans après leur assassinat à Ekaterinbourg. Ils y ont une chapelle qui leur est réservée dans la cathédrale.
Dans cette cathédrale, 46 tombes ont été recensées à la fin du XIXe siècle. Comme il n’y avait presque plus d’espace, on commença en 1896 la construction du Mausolée grand-ducal pour agrandir les tombes, plus particulièrement celles des ducs et des duchesses.
Son style est néo-baroque.
La tombe de Pierre le Grand est sculptée en marbre de carrare, son buste surmonte le tombeau. Il est entouré des membres de sa famille, dont Catherine II sur la tombe de laquelle nous retrouvons l’aigle bicéphale.
La cathédrale ne sert plus au culte, c’est aujourd’hui un musée.
C’est à l’intérieur que sont conservés les tombeaux des Romanov, tous sont en marbre de carrare sauf ceux d’Alexandre II et de son épouse qui sont respectivement en jaspe vert et en rhodonite rose.
Entrée du mausolée des grands-ducs
Chants sacrés et cantiques russes dans une des chapelles de la cathédrale.
La chapelle Sainte-Catherine
Elle abrite les restes du tzar Nicolas II, de son épouse, l’impératrice Alexandra Feodorovna et de leurs enfants.
Le dernier empereur de Russie a été Nicolas II. Il a dû abdiquer en mars 1917, pendant la période des troubles. Lui et sa famille furent exilés en Sibérie avec leurs serviteurs et avec le médecin qui soignait leur fils hémophile.
Ils furent tous fusillés en 1918 à Ekaterinbourg et jetés dans des fosses communes. Lors des fouilles archéologiques effectuées dans les années 1990, on retrouva leurs ossements qui furent étudiés. Les résultats des analyses d’ADN confirment à 99,9 % qu’il s’agit bien des restes des membres de la famille royale.
On a alors pris la décision de les transporter ici dans la chapelle Sainte-Catherine des martyres.
Promenade dans Saint-Petersbourg
La perspective Nevsky
S’étendant sur 4,5 kilomètres, la perspective Nevski est la plus longue avenue de Saint-Pétersbourg.
Imaginée par Pierre le Grand au début du 18ème siècle, elle est bordée de nombreux palais, édifices religieux, boutiques, bars branchés, restaurants et galeries marchandes.
La perspective Nevski ,en russe Nevsky Prospekt, se traduit littéralement par « avenue de la Neva ».
Elle est l’artère centrale de Saint-Pétersbourg, elle relie la gare de Moscou au quartier de l’Amirauté.
Le nom de cette longue avenue fait référence au prince Alexandre Nevski qui vécut au 13ème siècle et fut canonisé au 16ème siècle.
De même que Saint-Pétersbourg, le nom de la perspective Nevski a changé plusieurs fois au cours du 20ème siècle. Elle a été nommée rue du Proletkult sous le régime soviétique avant d’être transformée en rue du 25 octobre. En 1944, elle reprend son nom initial sous le gouvernement de Staline.
Comme Louis XIV ( et JF), Pierre le Grand aimait la symétrie et les perspectives monumentales. Malheureusement pour lui, les ingénieurs en charge du projet ne conçurent pas une avenue droite, puisqu’elle dévie une fois passée la gare de Moscou !
Sculptures sur le pont Anitchkov sur la Perspective Nevsky
C’est aussi sur la perspective Nevski que se succèdent églises, théâtres, et bien sûr restaurants et boutiques !
Il s’agit de l’avenue la plus animée de la ville, arpentée aussi bien par les touristes que par les habitants de cette ancienne capitale.
Le Cavalier de bronze ou Le Cavalier d'airain est une statue équestre monumentale de Pierre le Grand qui se trouve à Saint-Pétersbourg.
C'est une commande de Catherine II de Russie à laquelle le sculpteur français Étienne Maurice Falconet travailla durant douze ans.
La statue est érigée sur un monolithe de granite à peine travaillé, l'une des plus grosses pierres jamais déplacées par l'homme.
Promenade en bateau sur les canaux de la "Venise du Nord".
Du pont du bateau, on peut admirer palais, maisons bourgeoises, ponts, églises ou bâtiments civils aux couleurs pastel et aux styles d'architecture différents qui font de cette promenade un moment inoubliable.
Cette balade au fil de l'eau nous permet d'accéder aux plus petits quartiers de la cité, parfois impossibles à atteindre en bus.
Sur les flots de la Fontanka et de la Moïka, on découvre Saint-Petersbourg d'une façon originale, agréable et reposante.
Le retour... impossible de ne pas photographier
Ce gamin nous a escortés durant toute la promenade sur le fleuve en courant sur les quais, nous attendant sur chaque pont pour nous saluer au passage de notre bateau... avant de reprendre sa course.
SPASIBO à lui !!!!!!!!!!!!!!!!!!.
SAINT-PETERSBOURG N° 2
Aujourd'hui en route pour une découverte des édifices religieux, très nombreux à Saint Pétersbourg
CATHÉDRALE SAINT-SAUVEUR-SUR-LE-SANG-VERSÉ
Aussi appelée cathédrale de la Résurrection du Christ, la cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé de Saint-Pétersbourg est renommée pour ses superbes mosaïques.
Construite à la fin du 19ème siècle, elle sera achevée sous le règne de Nicolas II et s’inscrit dans le style médiéval russe.
La cathédrale est située dans le centre de la ville sur les rives du canal Griboïedov à 500 m de la perspective Nevsky.
La cathédrale tire son nom d’un événement historique et dramatique. En 1881, l’empereur Alexandre II est mortellement blessé lors d’un énième attentat organisé contre lui par l’organisation terroriste Narodnaïa Volia.
On érigera par la suite une somptueuse cathédrale en mémoire du souverain et les graviers ensanglantés seront exposés à l’intérieur de l’édifice.
Construite à partir de 1883 par l’architecte d’origine allemande Alfred Parland, la cathédrale ne sera achevée qu’en 1907 sous le règne de Nicolas II.
Elle sera pillée au cours de la révolution russe et fermée sous le régime communiste. Après de longs travaux de restauration à partir des années 1970, elle a rouvert ses portes en 1997.
Elle abrite aujourd’hui le musée de la mosaïque.
Quel dommage, nous n'avons pas pu visiter l'inrtérieur alors que c'est ma préférée à Saint-Pétersbourg !
Avec ses bulbes colorés, la cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé présente des ressemblances frappantes avec la basilique Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou.
Sa façade est décorée de sculptures et de mosaïques tandis que le dôme le plus élevé culmine à 81 mètres de haut.
Nous repartons en direction d'un autre édifice...
LA CATHEDRALE SAINT-ISAAC
La cathédrale Saint-Isaac est le plus grand édifice orthodoxe de Saint-Pétersbourg. Elle possède un dôme qui dépasse en hauteur les 100 mètres, ce qui en fait une des cathédrales les plus hautes du monde.
C'est la plus somptueuse de Saint-Pétersbourg et tout est démesure dans cet édifice.
Elle a necéssité l'emploi de 400 000 ouvriers pour sa construction, elle repose sur 24 000 pilotis, compte 350 statues et reliefs ainsi que 112 colonnes.
Sa décoration intérieure nécessita 400 kg d'or et 1000 tonnes de bronze.
Ses dimensions sont aussi impressionnantes, 111 mètres de long pour 97 mètres de large. Le grand dôme a un diamètre de 28 mètres et culmine à 101 mètres de haut.
Avec sa surface de 4 000 m², Saint-Isaac est l’une des trois plus grandes cathédrales d’Europe, après Saint-Pierre de Rome et Saint-Paul de Londres.
Elle peut accueillir 14 000 personnes et couvre plus d'un hectare.
Conçue sur le modèle de Saint-Paul de Londres, la cathédrale date du début du 19ème siècle. Cet immense édifice est installé au bord de la Neva dans le quartier de l’Amirauté près du musée de l’Ermitage.
Elle a été construite entre 1818 et 1848 sous le règne du tsar Alexandre 1er par l’architecte français Auguste Ricard de Montferrand qui apporta des idées innovantes pour en faire l’un des plus imposants bâtiments religieux de l’époque..
L’extérieur, rythmé par quatre portiques de colonnes surmontés de frontons, présente une gravité qui contraste avec la richesse de l’intérieur.
Inaugurée en 1858 sous le règne d’Alexandre II, la cathédrale a été pillée durant la révolution d’octobre, puis transformée en musée de l’athéisme et en musée d’histoire de l’art sous le régime communiste.
Ce n’est qu’en 1990 que les offices religieux ont repris.
La coupole est entourée par des colonnes de granit rose, et une balustrade ornée de vingt-quatre statues d’anges.
Plus de 100 kg de feuilles d’or, rendent le dôme étincelant.
Chacune des entrées est constituée d’un énorme portique surmonté d’un fronton.
Les porches sont soutenus par des colonnes de 17 mètres de haut pesant chacune plus de 100 tonnes.
L’entrée principale est située sur le côté Ouest, le portique côté Est lui est fermé.
Ses quatre façades de style Empire, sont recouvertes de marbre gris, et sont assez semblables. En effet, sur chacune d’elles, on peut admirer des portiques à colonnes de granit rose (dont les deux les plus importants, comptent 16 colonnes, les deux autres 8 colonnes).
Au total 48 colonnes, surmontent des bas-reliefs sculptés représentant les apôtres, sur les frontons.
Plus de 350 sculptures décorent l’extérieur du bâtiment avec comme thème principal la Passion du Christ.
Quatre clochers carrés surmontés de dômes dorés sont situés de part et d’autre des frontons.
En chêne et en bronze, les immenses portes sculptées représentent des scènes bibliques.
L’intérieur de la cathédrale est richement décoré d’or, de bronze, de marbre, de malachite, de granit et de lapis-lazuli.
On peut notamment admirer de splendides mosaïques, des sculptures, des peintures ainsi que des bas-reliefs réalisés par le sculpteur français Henri Lemaire.
La cathédrale est parfois appelée le musée de la pierre de couleur.
Les murs intérieurs sont recouverts de marbre blanc avec des panneaux de marbre vert et jaune, de jaspe et de porphyre.
Le sol est recouvert de dalles de marbre gris clair et gris foncé, ainsi que de marbre rose et rouge cerise.
Le vitrail, d’inspiration catholique, de la Résurrection du Christ d’une hauteur de 9,5 mètres est situé au centre d’un retable orné d’icônes orthodoxes.
Saint-Isaac est construite suivant un plan en croix. Conçue dans l’esprit de la Renaissance italienne, la coupole est ornée de douze anges cariatides et de peintures avec notamment les apôtres.
Le dôme principal a été peint de l'intérieur par Karl Bryullov, Vasily Shebuev, Fyodor Bruni et Ivan Vitali De nombreux autres artistes et sculpteurs célèbres ont également travaillé à l'intérieur de la cathédrale.
Les murs sont revêtus non seulement de marbre blanc italien, mais aussi de colonnes et de pilastres en marbre rose clair et rouge cerise
. Des marbres de couleurs variées vert, jaune, rouge vif avec des inclusions blanches ont été également utilisés.
On peut admirer à Saint-Isaac une collection unique de plus de 150 peintures monumentales datant de la première moitié du XIXe siècle.
La plus riche collection de peintures religieuses et historiques russes de 1840-1850 y est conservée.
Plus de 350 œuvres créées par des sculpteurs russes représentent un ensemble unique du XIXe siècle.
62 mosaïques d’une superficie totale de plus de 500 mètres carrés ornent les murs. Les travaux de ces mosaïques ont commencé en 1851 et se sont poursuivis jusqu’en 1914.
Le buste de l’architecte Auguste Montferrand
En chemin pour découvrir une autre église
La cathédrale Saint-Nicolas-des-Marins
La cathédrale Saint-Nicolas-des-Marins, édifiée au milieu du XVIIIe, est un bel exemple du baroque russe avec sa façade blanche et bleue, ses colonnes corinthiennes, son fronton et ses cinq coupoles dorées.
Edifiée par Elisabeth Ière en l’honneur des marins – Saint-Nicolas est leur patron -, elle contient plusieurs plaques commémoratives en l’honneur des marins disparus, notamment lors de la guerre russo-japonaise au début du XXe.
Son nom lui vient de sa fonction – elle servait la marine russe.
La cathédrale fut construite dans le quartier du département de la marine et des casernes et fut étroitement liée à la flotte, car elle célébrait des messes en son honneur et en souvenir des marins morts.
Elle porte le nom de Saint-Nicolas, saint patron des marins et des voyageurs.
Durant l'époque soviétique, la cathédrale était une des rares églises de Saint-Pétersbourg qui ne fut pas fermée. En 1967, la messe des morts y fut célébrée pour l'enterrement de la poétesse Anna Akhmatova.
Construite par l'architecte Sava Tchevakinski, un élève de Bartolomeo Rastrelli, la cathédrale se situe près du canal Krioulov,. L'intérieur comporte un riche décor de stuc et d'or et un magnifique iconostase orné de peintures
Conformément à l'organisation des édifices religieux russes, la cathédrale comporte deux salles, la salle inférieure, la plus sombre, est celle mise à disposition des croyants pour les services religieux quotidiens tandis que la salle supérieure, plus lumineuse, est réservées aux jours fériés et à certains jours de fêtes.
Nous avons eu l'opportunité d'assister à une partie de l'office.
SAINT-PETERSBOURG N° 3 - Palais YOUSSOUPOV -
Le palais Ioussoupov est un bâtiment jaune vif à deux étages de style néoclassique situé sur les berges de la rivière Moïka. Sa construction a débuté dans les années 1770.
L'architecte Français Jean-Baptiste Vallin de La Mothe, a en plus de ce palais, conçu les plans du Grand Gostiny Dvor, de l'Académie des Beaux-Arts, du Petit Ermitage et de nombreux autres bâtiments emblématiques de Saint-Pétersbourg.
Ce palais est un endroit légendaire.
Ayant initialement appartenu à la famille des comtes Chouvalov, il a ensuite été racheté par Catherine II, qui l’a offert à une nièce de son favori, Grigori Potemkine.
En 1830, le palais a été racheté par l'une des figures les plus riches de Russie, gérant de la cour impérial, le prince Boris Ioussoupov. Le palais n'était toutefois que l'un des 57 biens de la famille princière, qui possédait, par exemple, un autre magnifique palais en Crimée.
Cette famille, l’une des plus anciennes et des plus riches de Russie, y a vécu jusqu’à la Révolution de 1917. Sous elle, le palais a été considérablement rénové. C’est alors qu’il a reçu l'apparence luxueuse que l’on peut admirer à présent.
Chaque salle est une véritable œuvre d’art. On y trouve même un théâtre.
En 1925, le palais Youssoupov fut réquisitionné par le commissariat de l’Éducation de la ville qui le transforma en musée. Aujourd’hui, il est utilisé comme palais de la culture pour les enseignants et de musée consacré au mode de vie de la noblesse russe avant la révolution.
C’est dans ces murs que Félix Ioussoupov et ses complices ont assassiné « l’ami » du dernier empereur russe, Grigori Raspoutine.
Dans le hall du palais, les invités sont accueillis par un escalier époustouflant. Des figures allégoriques d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques se tiennent de chaque côté du grand escalier en marbre, symbolisant l’hospitalité. Au-dessus des marches on trouve un lustre de 130 bougies.
Nikolai Borisovich Yusupov acquis cet escalier lors d’un voyage en Europe. La légende raconte que Nikolai l’a vu dans une vieille villa italienne. Il dut acheter la villa entière pour le récupérer et l'acheminer à Saint-Pétersbourg en 1859.
La villa est restée en Italie. En 1863, l’architecte Stepanov s’occupera de son installation.
On suppose que le prince Félix Ioussoupov a possédé une plus grande fortune que le tsar.
En 1914, il attribue une partie du manoir aux blessés de la Première Guerre mondiale. Il est mort à Paris en 1967 après son exil, et a laissé dans un livre ses mémoires où il décrit sa version de la fin que Raspoutine.
Les points forts du palais, ne se trouvent pas dans sa façade jaune reconnaissable, mais dans l’atmosphère de ses intérieurs somptueux, qui font partie d’un ensemble architectural unique, avec de nombreuses pièces et chambres résidentielles qui nous permettent d'imaginer la vie de la noblesse avant la révolution bolchevique.
L'enfilade de salons d’apparat, Salon rouge, Salon bleu et Salon vert.
Salles du palais
Les salles du palais sont décorées dans des styles différents. On y retrouve le classicisme russe, le baroque, le roccoco, des motifs arabes et des imitations de la Renaissance italienne et française.
L’intérieur exquis comprend des tapisseries françaises, des miroirs sculptés vénitiens, des parquets en bois précieux, des porcelaines et des œuvres de grands maîtres.
La grande rotonde
Cette salle servait de bureau de cérémonie.
Décorée dans le style du classicisme tardif, sa rotonde est créée par 8 colonnes.
Elle est décorée avec des vases candélabres en porcelaine, un lampadaire héraldique, une cheminée en marbre blanc italien et un pittoresque plafond.
Salle des colonnes blanches
Le plus grand salon du palais peut accueillir jusqu’à 200 personnes. L’espace sur 2 étages est décoré de colonnes. Un splendide piano à queue est installé dans la salle, et des concerts y sont souvent organisés.
Le Théâtre
Pour leur usage privé, les Ioussoupov ont fait en sorte que le palais dispose d’un petit théâtre, sans doute l’une des merveilles du lieu, toujours en activité aujourd’hui et désormais public.
Des groupes et des solistes célèbres se sont produits sur cette scène, orchestres dirigés par Mikhail Glinka et Yuri Temirkanov, Fedor Chaliapine, Franz Liszt ou Anna Pavlova. Le théâtre dispose désormais d’un vaste répertoire, constamment mis à jour.
Le Salon mauresque
Lorsque la famille princière était en résidence au palais, l’atmosphère de l’Orient régnait dans le salon avec une fontaine entourée de plantes travaillées, des canapés recouverts de tissu persan, et des récipients contenant de l’encens étaient installés dans les niches murales. Le salon est décoré de sculptures en marbre et les murs sont ornés d’inscriptions dorées tirées du Coran.
Descente dans les sous-sols où s'est déroulé...
L’assassinat de Grigori Raspoutine
Le palais a acquis une renommée particulière en tant que lieu du meurtre d’un ami de la famille royale, le guérisseur Grigory Raspoutine, l’une des personnalités les plus controversées à l’époque de l’Empire russe.
L’exposition " Grigory Raspoutine", est désormais présentée sur les lieux même du meurtre de Grigory Raspoutine.
Les visiteurs sont plongés dans l’atmosphère en regardant des personnages de cire, les conspirateurs, participants au meurtre et la victime, assise à table.
Le guide raconte aux invités la chronologie des événements qui se sont déroulés ici, un soir de décembre 1916.
Selon le plan des conspirateurs, ils étaient censés attirer Grigori Raspoutine au palais Youssoupov, sous prétexte de lui faire rencontrer l’épouse du prince Félix Youssoupov, Irina. Rencontre que, selon des sources, Raspoutine sollicitait depuis longtemps.
Cependant, au moment de la tentative d’assassinat, la princesse Yusupova était en Crimée.
Le plan devait se réaliser dans le sous-sol, d’où les de coups de feu ne seraient pas entendus.
Peu avant l’arrivée de Raspoutine, des meubles coûteux furent installés et on dressa une table avec plusieurs sortes de vins et de gâteaux. Le tout au cyanure, ce qui était censé ôter la vie du favori du tsar.
Tard dans la nuit, Felix Yusupov rencontra Grigori et l’escorta à la table, expliquant qu’Irina descendrait un peu plus tard, car pour le moment elle recevait des invités.
Pendant ce temps, au deuxième étage, les conspirateurs, allumèrent le phonographe imitant la présence des invités. Sommé d’attendre autour des boissons et des mets, Raspoutine ingéra le « traitement ». Bizarrement, le cyanure de potassium n’eut pas l’effet escompté sur le guérisseur, ce qui ne pouvait tout simplement pas être supposé, ni expliqué.
Après avoir bu le vin, Grigori demanda à rencontrer Irina. Félix monta à l’étage, où, après une discussion entre les conspirateurs, il fut décidé de terminer ce qu’ils avaient commencé.
Le prince entra dans la salle du sous-sol avec un pistolet et tira un coup de feu sur Raspoutine. L’un des conspirateurs, le docteur Lazovert, déclara que Grigory était toujours en vie, mais que la blessure était mortelle.
Ne voulant pas regarder les convulsions de Raspoutine mourant, tous les conspirateurs quittèrent le sous-sol en prévision d’une mort lente.
Après un certain temps, Félix retourna dans la pièce pour vérifier que Raspoutine était bien mort. Celui-ci se jeta sur le prince pour l’étrangler. La bataille se termina dans la cour où l’un des meurtriers, Purishkevich, tira à plusieurs reprises sur l’assaillant. Deux balles atteignirent Raspoutine, l’une au cou et l’autre à la tête.
Montrant encore des signes de vie, mais dans un état inconscient, Raspoutine fut chargé dans une voiture, et emmené sur le quai de la petite Neva. Sous le couvert de la nuit, il fut glissé sous la glace.
Selon un examen effectué deux jours après le meurtre, Raspoutine survécu encore 7 bonnes minutes sous l’eau.
Tous ces faits embellissent les pouvoirs surnaturels conférés à Raspoutine tout au long de sa vie, et même au moment de sa mort inévitable.
Cependant, il n’y a toujours pas d’informations fiables sur le meurtre, car le témoignage des assassins fut modifié à plusieurs reprises, sous la pression des autorités.
La remontée vers la lumière
SAINT-PETERSBOURG N°4 - Musée de l'Ermitage
Le musée de l’Ermitage est mondialement connu pour ses collections impressionnantes, c’est certainement le plus grand musée au monde !
Construit en 1820, il est d'une rigueur architecturale caractéristique du classicisme. Le bâtiment occupe un vaste espace allant de la perspective Nevsky au coude de la rivière Moika.
L’accent principal est mis sur la magnifique arche qui symbolise le triomphe de la Russie.
Au sommet, le char triomphal tiré par six chevaux est accompagné de statues de guerriers. L’œuvre a été réalisé par Vassily Demuth-Malinovsky et Stepan Pimenov.
Le rez-de-chaussée se présente sous la forme d’un socle ou d’une base rustique, tandis que les fenêtres du premier étage sont entourées de cadres et de rebords décoratifs. La partie supérieure du mur est mise en valeur par une corniche en stuc.
Ancienne résidence des tsars de Russie, l’Ermitage est avant tout un immense complexe qui comprend plusieurs bâtiments édifiés aux XVIIIe et XIXe siècles, le Petit Ermitage, le Grand Ermitage, le Nouvel Ermitage, le théâtre et le Palais d’Hiver.
Le musée est fondé en 1764 sous l’impulsion de l’Impératrice Catherine II, qui souhaitait matérialiser la grandeur et la puissance de l’Empire. Elle rachète alors, en Europe, d’importants ensembles d’œuvres qu’elle présente aux membres de la cour au sein du Petit Ermitage, construit spécialement.
Une ambition poursuivie par son successeur, Nicolas II, qui agrandit le musée et l’ouvre au public.
Contrairement à La Neva qui coule paisiblement en contrebas, le destin de l’Ermitage ne fut pas un long fleuve tranquille.
Plusieurs fois, ses collections furent menacées et parfois même miraculeusement épargnées, comme lors du grand incendie de 1837 qui a ravagé le Palais d’Hiver ou du siège de Leningrad pendant la Seconde Guerre mondiale.
Renommé musée d’État après la Révolution d’octobre, l’Ermitage a perdu quelques-uns de ses trésors.
La collection principale est située dans le « Complexe Principal » qui comprend cinq bâtiments reliés entre eux, le Palais d’Hiver, le Petit Ermitage, le Nouvel Ermitage, le Grand Ermitage et le Théâtre de l’Ermitage.
Les habitants de Saint-Pétersbourg appelle ce grand complexe "Le Palais d’Hiver", car c’est le bâtiment principal, de plus c’est celui qui apparaît sur toutes les photos et cartes postales.
La collection s’est surtout formée grâce aux collections privées que les tsars ont acquises au cours de plusieurs siècles.
L'Ermitage est aujourd’hui le plus grand musée du monde en objets exposés.
On considère ses collections à plus de 60 000 pièces exposées dans 1057 salles sur 66.000 m². Sans pour autant oublier près de 3.000.000 d’objets qui sont conservés dans les réserves.
Elles couvrent presque toutes les époques ainsi qu'une très large étendue géographique.
C’est aussi une des plus grandes collections au monde de peintures avec plus de 16 000 toiles auxquelles il faut ajouter 13 000 sculptures.
Pour parcourir toutes les chambres, il nous faudrait marcher 24 kilomètres !
Parmi les œuvres exposées, figurent des peintures de maîtres hollandais et français comme Rembrandt, Rubens, Matisse ou Gauguin.
On y trouve également deux toiles de Léonard de Vinci ainsi que trente et une peintures de Pablo Picasso.
Le musée emploie 2 500 personnes et utilise l’aide de nombreux stagiaires gérés par le service des volontaires du musée de l’Ermitage.
L’escalier principal du palais, éblouissante création du XVIIIe siècle en marbre, granit et or.
Le rez-de-chaussée remonte quelques milliers d’années en arrière, et propose différentes collections d’art Grec, Romain ou Égyptien.
Arès avoir gravi les marches de l'escalier qu’empruntaient les tsars lors des réceptions officielles, on découvre une enfilade de salles d’apparat.
Elle débute avec la petite salle du trône, aussi appelée la « salle Pierre-le-grand » construite en hommage au tsar créateur de l’empire.
Non loin, la « galerie militaire de 1812 » impressionne par ses 332 portraits des glorieux généraux qui ont participé à la campagne de Russie.
Le Palais d'Hiver
Fondé par Yakov Schukin, un entrepreneur et mécène russe en 1894, le jardin de l’Ermitage avait une scène ouverte et accueillait des concerts d’opéra et des pièces de théâtre très souvent. Il a vu entre autres la première des chefs d’œuvre de Anton Chekhov comme la cigale en 1898, oncle Vania en 1899 et les 3 sœurs en 1901.
D’autres acteurs très connus comme Sarah Bernhardt, Gustavo Salvini ou Ernesto Rossi ont pu jouer au « Sad Ermitage ».
De nos jours, l’opéra Novaya propose toujours de superbes représentations tandis que le jardin fait office d’endroit romantique pour tous les amoureux.
Il n’est pas rare de croiser des mariés venant faire leurs photos en plein air. Depuis plus de 10 ans le jardin accueille en été un festival de Jazz en extérieur.
Dans la salle du pavillon, on ne peut manquer « l’horloge du paon ».
Ce n’est ni plus ni moins que la plus grande horloge automatique au monde. D’une grande finesse et toujours en état de marche, elle n’est cependant remontée que pour de rares occasions.
Cette luxueuse horloge à mécanisme a été commandée au bijoutier anglais James Cox pour Catherine II par son favori, le prince Potemkine.
En 1781, elle fut livrée en Russie en pièces détachées, et le célèbre mécanicien Ivan Koulibine la monta et la mit en marche.
La collection de peintures italiennes occupe tout le grand ermitage ainsi qu’une partie du nouvel ermitage.
Ce tableau est le seul en Russie dont il est certain qu’il fut réalisé par Giorgione.
Le chef-d’œuvre de l’école vénitienne était l’une des perles de la collection parisienne du baron Pierre Crozat, achetée en 1772 par CatherineII.
Cette œuvre, réalisée au début sur bois, fut transposée sur toile au milieu du XIXe siècle par le restaurateur du prince russe Sergueï Golitsyne (1843-1915) en rejoignant sa collection.
En 1886, il mit la toile aux enchères, où elle fut achetée pour le musée.
Le Titien - Saint Sébastien est une peinture à l'huile réalisée vers 1570-1572, c'est la deuxième peinture du maître.
La légende dit que Titien tenait ce tableau dans ses bras au moment de sa mort. Son maître vénitien vendit l’œuvre à Cristoforo Barbarigo, dont la collection fut achetée par Nicolas Ier pour l’Ermitage en 1850. Le tableau est exposé dans la salle 221 du Grand Ermitage.
Le Titien - Danaë
Il s'agit d'une des nombreuses versions peintes par Titien et son atelier. Le sujet a eu un succès évident, après la première Danaé, conservée au musée de Capodimonte de Naples, il a été suivi par beaucoup d'autres.
Léonard de Vinci
La Madone Benois a été acquise en 1914 auprès de la famille Benois. Cette oeuvre est entrée en possession de Léon Benois par son mariage. Les Benois sont depuis plus de deux siècles des notables importants à Saint-Pétersbourg.
Ce petit tableau (49,5 x 33 cm) est certainement une des toutes premières œuvres (avec la Madone à l’œillet de Munich) peintes par Léonard de Vinci en tant que maître, après qu’il ait quitté son maître Andrea del Verrochio.
Il a été peint probablement en octobre 1478.
Durant des siècles, le tableau a été considéré comme perdu. C’est seulement en 1909 que l’architecte Léon Benois l’a sensationnellement exposé avec une partie de la collection de son beau-père.
Vers 1790, la Madonna Benois est en possession du général Alexandre Rimski-Koersakov et elle quitte l’Italie pour la Russie.
À la mort du général, son fils vend le tableau pour 1 400 roubles à un certain Sapojnikov, un marchand originaire d’Astrakan.
Léon Benois (qui donne son nom au tableau) en devient le propriétaire lorsqu’il épouse la petite-fille de Sapojnikov.
La Madonna Litta de Léonard De Vinci
Cette œuvre, parmi les premières de la Haute Renaissance, a été réalisée pour les souverains de Milan.
En 1864, l’Ermitage acheta ce tableau au duc de Litta, représentant d’une famille aristocratique milanaise qui avait dans sa collection ce tableau depuis plusieurs siècles.
Cette œuvre de jeunesse de Raphaël se trouvait dans la collection du comte Conestabile della Staffa à Pérouse, en Italie.
En 1871, le tableau fut acheté par Alexandre II et offert à sa femme, Maria Alexandrovna. La Madone est entrée à l’Ermitage en 1881 selon le testament de l’impératrice.
Peu de musées au monde peuvent se vanter d’avoir une sculpture de l’illustre génie de l’époque de la Renaissance, qui plus est, c'est la seule sculpture de Michel-Ange dans toute la Russie.
« Le garçon accroupi » a été acheté par Catherine II en 1785.
Il fut pendant un certain temps à l’Académie des Beaux-Arts et servit de modèle pour les peintres et les sculpteurs, avant d’être exposé au musée en 1851, à l’ouverture du Nouvel Ermitage, où il se trouve aujourd’hui.
La sculpture en marbre a été réalisée deux fois par le maître vénitien.
La première est conservée au Louvre, et la seconde fut commandée par le prince russe Ioussoupov, où elle orna longtemps sa propriété familiale, Arkhanguelskoïé, non loin de Moscou.
En 1926, après la révolution, la statue fut donnée au musée, et exposée au Nouvel Ermitage.
La statue Les Trois Grâces d'Antonio Canova est une sculpture néoclassique, en marbre, représentant les trois charités mythologiques, filles de Zeus (identifiées sur certaines gravures de la statue comme étant, de gauche à droite, Euphrosyne, Aglaé et Thalie) - qui étaient censées représenter la beauté, le charme et la joie.
Les Grâces présidaient les banquets et les rassemblements, principalement pour divertir et ravir les invités des dieux.
À ce titre, elles sont toujours des figures attrayantes pour les artistes historiques, notamment Sandro Botticelli et Bertel Thorvaldsen.
Les trois femmes nues, symboles de la beauté, des arts et de la fertilité, se tiennent ensemble en ligne dans une composition pour signifier leur alliance.
Le 1er étage s’achève sur les collections de peintures flamandes et hollandaises les plus fameuses, comme celles de Rubens et bien sûr de l’illustre Rembrandt et son tableau « le retour de l’enfant prodigue ».
Le tableau du maître hollandais fut acheté par Catherine II au duc de Caderousse André-Joseph d'Oraison d'Ancézune. Le grand-père de sa femme était diplomate à la cour de Louis XIV et avait probablement acquis la toile en Hollande.
Danaé est un tableau de Rembrandt composé entre 1636 et 1643.
il est entré avec la majeure en 1772 à l'Ermitage. C'est l'une des toiles les plus grandes du peintre puisqu'elle dépeint deux personnages en grandeur nature.
Rembrandt a commencé ce tableau en 1636 deux ans après son mariage.
Cette scène représente Danaé nue et alanguie sur son lit. Sans doute s'apprête-t-elle à recevoir Zeus dont elle aura un enfant, Perséé.
Rembrandt prend sa femme Saskia comme modèle mais elle meurt en 1642.
Il change ensuite le visage de Danaé avec celui de sa maîtresse Geertje Dircx, comme le révèle une étude aux rayons X. Celle-ci révèle également que l'artiste avait auparavant peint une pluie de pièces d'or (forme qu'avait prise Zeus pour visiter Danaé) qu'il supprime à cette époque.
Danaé avait le regard tourné vers le haut et non de côté, et l'ange sculpté riait. Ces changements donnent donc plus de mystère et de profondeur au sujet.
Le tableau a été vandalisé au couteau et à l'acide sulfurique par un dément lituanien le 15 juin 1985. la restauration du tableau a duré douze ans, jusqu'en 1997.
Punition d'un chasseur Paulus Potter
Cet artiste est né à Enkhuizen le 20 novembre 1625 et il meurt à Amsterdam le 17 janvier 1654. C'est un peintre animalier qui se concentre quasi exclusivement sur les sujets bovins et atteint une perfection dans leur représentation.
Vue depuis l'Ermitage sur la ville
SAINT-PETERSBOURG N° 5 - Palais PETRODVORETS, résidence d'été du Tsar Pierre le Grand
Situé à 29 km à l'ouest de Saint-Pétersbourg, au bord du golfe de Finlande, Petrodvorets (ou Peterhof), ancienne résidence impériale d'été du tsar Pierre le Grand, peut soutenir la comparaison avec Versailles.
Elle est d'ailleurs surnommée la « Versailles russe ».
Le Tsar Pierre Le Grand visita un jour la France... En arrivant à Versailles, il en fut tellement impressionné qu’en revenant chez lui, il se promit de faire encore mieux !
En étant un peu chauvin il a presque réussi. Cet édifice est alors nommé PeterHof qui signifie en allemand, simplement, "La cour de Pierre".
A l'origine, sur le site se tenait une maisonnette en bois où Pierre le Grand avait l'habitude de se retirer afin de s'éloigner de l'immense chantier de la capitale Saint-Pétersbourg.
La construction des palais et pavillons, l'aménagement des parcs, et l'installation des fontaines a été l'oeuvre des plus grand architectes des 18ème et 19 ème siècle.
Le palais dévoile une longue façade blanche et ocre sur plus de 260 mètres, cernée d'un parc arboré.
En 1717, Pierre le Grand confia à l'architecte français Jean-Baptiste Leblond, le soin de redessiner les jardins du domaine, peuplés de statues et fontaines animées de jeux d'eau. En 1745, Elisabeth chargea Rastrelli d'agrandir le palais preuve du prestige de la monarchie russe.
Le Palais n'a cessé de s'agrandir et de s'enrichir sous les règnes successifs de Catherine 1ère et d'Elisabeth et bien sûr de Catherine II.
Le palais a donc été la résidence des tsars depuis Pierre le Grand (1717) jusqu’à la révolution russe en 1917.
À partir de 1918, transformé en musée-réserve national, il a changé son nom pour son équivalent russe, Petrodvorets.
Occupé par l’armée allemande et détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a été restauré et depuis cette date, l’État russe a entamé la restauration de l’édifice qui se poursuit encore de nos jours.
Il est désormais inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990.
Petrodvorets est un ensemble de parcs de près de 1000 hectares, composé de 144 fontaines et de 15 musées. Le parc, avec ses terrasses, ses cascades, ses statues et ses fontaines, bordé de plusieurs pavillons est une pure merveille.
Le panorama est conçu autour d’un canal central qui relie l’ensemble du palais à la mer Baltique.
À l’époque de Pierre le Grand, les invités qui arrivaient même par navires y étaient transférés grâce à des petits bateaux longeant le canal.
La Grande Cascade, l'ensemble de statues dorées et de nombreuses fontaines devant la façade du Grand Palais permettent de découvrir le système hydraulique unique de l'alimentation des fontaines, sans utilisation de pompe.
On découvre aussi quelques fontaines-surprises dans le parc inférieur qui arrosent les passants qui s'en approchent.
le panorama sur le Golfe de Finlande est magnifique !
Pierre le Grand
Pour terminer ce beau voyage un dîner d'adieu typique russe avec vodka bien entendu à "l'Isba Podvorie" nous a tous réunis.
проща́й !
Au pied du Mont Blanc, AOSTE la petite Rome des Alpes
En route depuis Brié et Angonnes...
COL DU PETIT SAINT BERNARD
Le nom de la Vallée d'Aoste est lié à la présence de la ville d'Aoste, capitale administrative et ville principale dont le nom est lui-même issu du latin Augusta Prætoria Salassorum, puis Augusta, la ville ayant été fondée durant le règne de l’empereur Auguste.
L'arc d'auguste
Place principale
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Le Lard d'Arnad est le nom d'un produit de charcuterie traditionnel obtenu sur le territoire de la commune d'Arnad, dans la région autonome Vallée d'Aoste.
Depuis 1996, la dénomination Vallée d'Aoste Lard d'Arnad est protégée par le label de qualité européen AOP, Appellation d'origine protégée.
J'ai pas trop aimé !
CATHÉDRALE DE NOTRE-DAME DE L'ASSOMPTION
Située sur une église primitive des IVe et Ve siècles, la cathédrale doit son aspect actuel à sa reconstruction opérée vers l'an 1000 par l'un des plus célèbres et visionnaires évêques de la ville, Anselme, qui changea l'aspect de la cité romaine.
Son élément extérieur le plus significatif est la présence de deux clochers distincts de style roman. Le plus grand est caractérisé par la présence, sur chaque façade, de quatre rangées de deux fenêtres géminées, ce qui lui donne un aspect "troué" plutôt insolite. L'autre se contente de deux rangées de fenêtres et de l'horloge.
La façade néoclassique, ornée par les statues des saints patrons de la ville, possède un porche d'époque Renaissance fait de statues en terre cuite et de fresques du XVIe siècle.
À l’intérieur, la nef centrale se termine par un grand crucifix en bois suspendu au-dessus du presbytère, tout autour, plusieurs chapelles dont celle des barons de Cly contiennent des fresques du XVIe siècle.
Un beau chœur en bois du XVe siècle, une crypte à trois nefs du Xe siècle, et des mosaïques sur le pavement complètent la décoraton de l'ensemble.
La crypte à trois nefs
Le théâtre romain d'Aoste est le plus célèbre des monuments d'époque romaine présents en Vallée d'Aoste.
Le théâtre occupait une superficie de plus de 5 000 m². La façade est caractérisée par d'imposants contreforts verticaux, et par quatre ordres d'ouvertures : les arcades d'entrée (en bas), et trois ordres de fenêtres superposées de forme différente.
Les gradins, disposés en hémicycle, formaient une cavea insérée dans un rectangle. C'est sans doute lié à l'existence d'un auvent, sur le modèle des Theatrum tectum, comme celui de Pompéi.
Ils devaient accueillir quelque 4 000 spectateurs.
L'orchestre se trouvait dans la cavea, avec un rayon de 10 mètres environ, et derrière la scène, décorée par des marbres et des colonnes en style corinthien. De cette dernière partie, seules les fondations ont été récupérées.
Jusqu'aux fouilles du xixe siècle, avec le travail de Charles Promis à partir de 1838, personne ne savait avec précision quelle était la fonction de cet édifice (appelé Palais du préteur) à l'époque des Romains. Les premières hypothèses furent formulées aux années 1920.
Des travaux plus approfondis furent entrepris entre 1933 et 1941, et surtout pendant les années 1960, quand les archéologues retrouvèrent des pièces appartenant à des habitations, remontant aux 2ème et 3ème siècles.
Les travaux de restauration ont été achevés officiellement et définitivement en 2009.
Les fouilles, situées près de la Porte prétorienne, montrent qu'une aire assez vaste était vouée aux jeux et aux amusements. En effet, le théâtre et l'amphithéâtre se trouvent l'un à côté de l'autre et occupent trois îlots adjacents à l'enceinte, tout près du Decumanus maximus, la rue principale de la ville.
La collégiale des saints-Pierre-et-Ours constitue le témoignage le plus important de l'histoire de l'art sacré en Vallée d'Aoste.
Le complexe de Saint-Ours est un chef-d’œuvre de l’art roman et gothique, avec son église, son cloître, son campanile et son prieuré.
Créé à l'origine par l'évêque Anselme en même temps que l'édifice actuel de la cathédrale, il constitue l'un des ensembles architecturaux et religieux les plus importants de la vallée.
Le campanile.
Haut de 46 m et isolé par rapport à l’église, il domine le quartier et la ville entière. Construit en 1150, son plan carré et sa structure témoignent de la présence tardive du style roman à Aoste. La partie supérieure, qui présente des arcs trilobés et quadrilobés, a été entièrement refaite au XVe siècle. La grande cloche, placée en 1589, pèse plus de 15 tonnes.
L'imposant clocher fut érigé sur le parvis,détaché de l'église. Sa base, constituée de gros blocs, sans doute récupérés des monuments romains aostois, remonte au xiie siècle, tandis que la partie supérieure fut réalisée au xiiie siècle. L'horloge existait déjà en 1642.
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Le prieuré.
Ce joli bâtiment en briques édifié vers la fin du XVIe siècle par Georges de Challant s'inspire des grands palais du Piémont et de la Lombardie, mélangeant les styles gothique et Renaissance.
À l'extérieur, la façade ouverte par de nombreuses fenêtres carrées, décorées avec des composition en terre cuite, est enrichie par des blasons de familles nobles dont celui des Challant et celui des Savoie.
À l'intérieur, la chapelle privée de l'ancien propriétaire est décorée par un cycle de fresques représentatives de l'art populaire du XVe siècle. Le complexe est surmonté par une pittoresque tour octogonale.
La construction de l'église, un édifice entre les styles roman et gothique, au début dédiée à saint Pierre, se situe à l'époque de l'évêque Anselme Ier, qui accomplit cette tâche de 994 à 1025.
Le cloître roman, aux chapiteaux historiés, constitue peut-être la partie la plus célèbre de la collégiale. Il fut construit après 1132.
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Le cloître Saint-Ours.
C’est le joyau incontesté de l’ensemble. Il représente une œuvre artistique presque unique en Europe.
On y accède par une entrée qui s’ouvre sur la droite de la façade ou par la nef droite de la collégiale.
Les voûtes du cloître sont soutenues par des colonnes surmontées de 52 chapiteaux en marbre blanc (aujourd'hui noirci à cause de l’oxydation d'un composé chimique utilisé à l'époque) entièrement sculptés en 1133 par des artistes lombards et provençaux. Y sont représentées des scènes religieuses issues de l'Ancien Testament, des Évangiles et de la vie de saint Ours, ainsi que des animaux mythologiques.
Ce complexe est considéré comme l'un des exemples les plus significatifs de la sculpture religieuse romane.
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La crypte
Le retour...
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Arrivée à Brié et Angonnes !
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